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Mercredi, 4 juillet 2018La recherche d'information (OSINT) est surtout affaire de méthodes, pas d'outils... et la différence se paie tôt ou tard...
Avec un nom comme celui-là, Dutch OSINT Guy ne peut être un mauvais gars
![]() Son point est somme toute assez commun, puisqu'il s'agit de défendre l'idée que les outils, c'est bien, mais ce n'est rien en l'absence d'un plan de recherche. Surtout, que la recherche sur les sources ouvertes est bien davantage une affaire d'état d'esprit que d'outils. Et dans la foulée, plutôt que de nous qu'il faut le faire, il nous donne des indications de comment le faire... ![]() En l'occurrence, sa première recommandation est d'être l'avocat du diable de toute les questions que l'on se pose. La question est-elle bonne, pertinente? Suis-je toujours objectif? Les données collectées apportent-elles vraiment une réponse? Les données sont-elles fiables, Pourquoi les considérer comme fiables?... Cet esprit critique doit rester central dans toute démarche de recherche OSINT. Et il met en évidence ce que les rapports de recherche ne mentionnent en général pas: quelle était le sujet de la recherche initiale?
La mauvaise nouvelle, c'est que cette manière de faire est plus coûteuse, en temps consacré (et facturé?) Pour la partie collecte, en tout cas. Car pour la partie analyse, interprétation et conclusion, qui parfois se répète en fonction des interlocuteurs, c'est en général plus rapide et efficace. Le tout est de le vendre correctement à celui qui signe le bon de commande... Lundi, 25 juin 2018Et si faire de la veille n'était pas faire de l'intelligence économique?
Cet article de Raphaël Rey, de la Haute Recolle de Gestion de Genève à propos de la présence du concept de veille dans les offres d'emplois, même s'il est vieux de 30 mois, révèle quelques informations intéressantes (La veille et l’intelligence économique dans le marché de l’emploi en Suisse romande - https://tinyurl.com/yc85z9la).
Un premier fait mis en évidence est la différence de popularité des concepts d'intelligence économique de part et d'autre de la frontière franco-suisse. En Suisse, deux pourcents de annonces mentionnent des activités liées à l'intelligence économique, alors que l'étude en recence 5% en France. Je ne sais pas pourquoi, mais j'y vois l'impact de la posture politique française et deux décennies de communications officielles sur la question. Les activités de veille sont souvent perçues comme accessoires. Pour preuve, non seulement elles ne sont que rarement un élément clés des annonces, mais une quelconque formation formation académique n'est quasi jamais demandée. Et puis, près de la moitié des postes à haute intensité de veille sont destinés à des stagiaires... Enfin, on peut aussi noter que dans une grande proportion des cas relevés, la veille (technologique) est une composante, importante, certes, d'un métier technique (peut-on dans ce cas en faire une activité d'intelligence économique?). Un autre constats intéressant est la moindre propension du monde anglo-saxon à nommer dans les offres d'emploi les activités relevant de l'IE. Ici encore, je ne peux m'empêcher de voir un indice de l'artificialité de concept d'intelligence économique tel que défendu par la culture économique française. Et cette paraphrase me vient naturellement à l'esprit: "c'est ceux qui en parlent le moins qui en font le plus". Finalement, l'erreur n'est-elle pas de vouloir absolument cristalliser les pratiques d'intelligence économique et d'y appliquer une étiquette alors qu'il devrait surtout s'agir d'un état d'esprit et de démarches (méthodologiques)? Les pratiques techniques y associées n'étant finalement que des moyens de de faire de l'intelligence économique,, mais en aucun cas des composantes de cette IE... Vendredi, 22 juin 2018Vos succès ne dépendent pas des détails que vous pouvez collecter à propos de vos concurrents
C'est finalement ce qu'il faut retenir de cet article de Competitive Futures (Ethical collection of competitive intelligence - https://tinyurl.com/y9jas3ht). Cet article met en évidence combien l'espionnage est difficile à établir dans le droit US. Il met en garde également contre les les risques d'une collecte d'informations non éthique, même si elle est légale.
Au bout du compte, le principal argument contre ces pratiques est assez basique: "Your success is likely focused on how well you analyze a competitive dynamic, not getting every last detail about a competitor." Mercredi, 20 juin 2018Et si nous devenions des CLOs (Chief Listening Officers)?
Dans cet article récent publié dans le magazine Competitive Intelligence de SCIP, Amir Fleischman s'interroge sur le futur de la fonction Competitive Intelligence dans les (grandes) entreprises (New challenges and threats to the traditional CI function - https://tinyurl.com/ybamvrom). Il y constate que les frontières d'avec les autres fonctions, comme le marekting, le... sont de plus en plus floue, au ponit de mettre en danger les spécificités de nos activités.
Bien sûr, il voit le salut de la profession dans une spécialisation croissante, notamment dans les outils et dans la maîtrise des sources d'information en ligne (mieux connaître Google et davantage de sources) et dans sa capacité à coller les évolutions technologiques/logicielles au plus près. Dans la course aux "insights" via l'automatisation du traitement des données et des informations, les praticiens de l'IE seront sans doute contraints de s'investir dans une certaine maîtrise du codage dans les environnements de types Big Data, histoire de contrecarrer le grignotage de prérogatives par les data scientists. Cela sans parler de l'impact de l'intelligence artificielle (AI) qui commence seulement à émerger... Amir Fleischman met aussi en évidence les capacités de collecte et de traitement de l'information et des données de plus en plus importantes au sein des différents départements des entreprises, associées à une spécialisation croissante, pouvant porter un coup fatal à une vision centralisée de l'intelligence économique. Et il ne voit pas non plus le salut dans une posture qui focaliserait les fonctions CI sur l'analyse et délaissant les tâches liées à la collecte. Délaisser le champ de la tactique au profit de la stratégie lui semble également aléatoire lorsqu'il fait l'inventaire des profils capables de manier efficacement les principaux outils d'analyse stratégique. Parlant enfin de capacités d'écoute et de présentation, il me semble qu'il met enfin le doigt sur le problème endémique de notre profession. Personnellement, je ne crois pas que le danger vienne de la montée en puissance de quelques collègues favorisée par l'apparition de nouveaux outils plus performants et complexes à manipuler. Ces problèmes évolutionistes sont les même pour tout le monde, et j'accorde ma confiance à ceux qui s'engagent dans la voie de l'intelligence économique. Ils sauront rester au niveau. D'ailleurs, il est erroné de définir l'IE par son côté "techie". Et puis, je rencontre trop souvent des praticiens qui ont des états d'âmes et qui se désolent de ce que leur travail ne soit pas valorisé correctement. Je l'ai déjà évoqué dans ce blog, je pense que l'intelligence économique aurait intérêt à se réinventer, à se repositionner vis-à-vis de ses donneurs d'ordres et autres bénéficiaires. La guerre à l'armement, tout savoir (toujours plus), tout de suite, tout le temps... n'est pas une option. Par contre, l'activation d'informations et de connaissances tacites, l'identification et l'utilisation des quelques informations clés, la proposition d'éclairages alternatifs, l'écoute et l'empathie (pour identifier les véritables questions et noeuds décisionnels) me semblent primordiaux. Et cela passe probablement par de l'agitation d'idées, marque de fabrique des (bons) animateurs. Je n'ai pas trop de craintes pour le futurs de nos métiers, mêmes si les étiquettes pourraient évoluer... Vendredi, 18 mai 2018Analyse criminelle, analyse conucrrentielle, même combat?
Les techniques d'analyses criminelles, quand bien même elles s'appliquent sur un champ particulier semblent assez similaires aux techniques à utiliser en intelligence stratégique et plus particulièrement en analyse de la concurrence. En tout cas, c'est ce qui ressort d'une lecture rapide de ce document des Nations Unies, publié en 2011, intitulé "Criminal Intelligence - Manual for analysts" (https://tinyurl.com/hzce886). On y retrouve d'ailleurs le même cycle de l'information (ou de l'intelligence).
Parmi les idées à conserver, je note par exemple les quatre types d'inférences:
![]() Mercredi, 9 mai 2018L'intelligence stratégique et ses silos d'incompréhension
Trop souvent, les trois piliers de l'intelligence stratégique (économique) sont vus comme des tuteurs auxquels se rattachent quelques pratiques, plutôt technophiles, grâce à des amalgames plutôt discutables. Même si on peut comprendre les pressions du marché et l'attrait qu'il peut y avoir, pour certains acteurs, de promouvoir leurs activités en s'associant à des (nouveaux?) concepts/buzzwords avec lesquels ils partagent l'une ou l'autre considération. Ainsi, on nous vend régulièrement une prétendue synonymie entre veille et intelligence économique et les acteurs du web marketing et de SEO pratiquent abondamment une sorte de CI-washing.
Il en va de même dans le domaine du second pilier, celui de la protection, laquelle est très souvent envisagée sous l'angle exclusif (et artificiellement grossit) de la sécurité des systèmes d'information. J'en veux pour preuve une récente prise de parole sur le sujet, à laquelle j'ai assisté. Un salmigondis incroyable qui entretenait la confusion entre informations, documents, données, gestion électronique d'éléments, gestion d'éléments électroniques, hacking, piratage, espionnage, erreur et incompétences humaines, big data, CRM, petites et grandes organisations, RGPD... j'en passe et des meilleures. Somme toute, l'orateur défendait son métier, la sécurité des systèmes informatiques ) qui n'a, au demeurant, grand chose à voir avec l'intelligence stratégique. Il n'a pas respecté les demandes de son donneur d'ordre ni les attentes de son public (les a-t-il seulement comprises). Pour le coup, j'avais de la compassion pour l'organisateur de cet atelier, dont je connais l'envie et les efforts pour défendre une intelligence stratégique bien comprise. Mais je sais aussi combien il est difficile de trouver des intervenants /pédagogues capables de défendre notre discipline, tout en évitant les pollutions mercantiles plus ou moins volontaires. Pour en revenir au pilier "protection", qui gagnerait à être identifié comme "protection et valorisation", il me semble primordial d'en bien comprendre la portée. Ce n'est pas simplement une affaire de sécurisation d'accès aux divers ordinateurs et autres périphériques portables et, non, les brevets ne sont pas un moyen de protéger de l'information. Il ne s'agit pas simplement de protéger "de l'information", il s'agit plutôt de protéger un modèle d'affaires et une stratégie, d'identifier, de pérenniser et de valoriser les actifs matériels, immatériels et intellectuels qui vous permettent de mener un projet à bien. Je vous laisse imaginer tout ce que cela peut représenter en gardant à l'esprit que les piliers de l'IS sont beaucoup plus poreux que des silos et que la bonne fin des projets d'IS passe nécessairement pas le recours à des outils et des pratiques périphériques (hors silos). A titre d'exemple, je vous invite à lire ce récent article "Don’t be evil… until…", publié par Christian Quest sur Medium (https://tinyurl.com/y8okdqjl). Il pose la question de la protection d'un canal et d'une relation avec ses clients lorsqu'elle est basée sur des éléments (gratuits) que l'on ne maîtrise pas. Que fait-on lorsque les conditions d'utilisation évoluent pour en devenir particulièrement imbuvables? Tous ceux qui sont (désagréablement) surpris et qui s’apprêtent à passer de mauvaises nuits sont pris en flagrant délit de manque d'intelligence économique. Mercredi, 2 mai 2018Le lobby et l'influence, compétence de base pour les start-ups?
Tech.eu, site européen d'information sur les entreprises technologies, a publié début 2017, un article intéressant traitant des pratiques de lobby par les start-ups et initiant un regard parallèle entre mes pratiques américaines et les pratiques européennes (Research: lobbying is becoming a core competency for startups and VCs?—?so what about Europe? - https://tinyurl.com/y8lf2swp).
Sans surprise, ici comme ailleurs, la culture semble avoir une influence forte sur les façons de faire. Les américains sont plutôt dans une posture liée à leur grand marché et à l'idée que tout est possible. Ils veulent faire bouger les lignes à partir du terrain (et sont bien conscients de dépasser les lignes blanches). En Europe, dans un marché fractionné, les entreprises se développent sur leur marché domestique en veillant à respecter les cadre légal. Et lorsqu'elles vont à l'international, elles continuent à évoluer dans les clous... Elles sont donc moins contraintes d'aller au combat. Pour les start-ups US, le besoin en lobby fait rapidement partie de la vision stratégique et agissent en conséquence, notamment en recrutant des personnes bien introduites... (c'est pourquoi le budget "lobby" de Google semble avoir été multiplié quasiment par 100 en 10 ans, passant de 180.000 usd en 2004 à 16.700.000 usd en 2015). Les entreprises européennes, de leur côté, sont plutôt impliquées dans des actions de lobby par accident. Parce qu'elles sont membres d'une association qui décide d'en faire... Ou alors, elles en font de manière plus soft, en s'impliquant dans les instances de régulation, comme Unifly ou Airware. Ce que nos entrepreneurs doivent bien intégrer, c'est que le lobby est bien présent et qu'il s'agit d'une des données de base de leur environnement de développement. Et qu'il est important de ne pas laisser quelques acteurs dicter leurs lois, en toute tranquillité, ou laisser à quelques groupes de pression toute la responsabilité d'équilibrer les échanges... Mercredi, 25 avril 2018Le but de la Competitive Intelligence est de faciliter et permettre l'agilité, pas de produire de l'information ou de répondre à des questions (tactiques)
Cette définition de la competitive intelligence, qui pourrait également être celle de l'intelligence stratégique est de Ben Gilad dans une brochure récente (2016) destinée à une association de comptables et professionnels du chiffre (Developping Competitive Intelligence Capabilities - https://tinyurl.com/ydbguwgd). Ben Gilad n'est plus à présenter. Il s'agit ni plus ni moins que d'un des pionniers américains (et donc mondiaux?) de la Competitive Intelligence (CI). Il est de ceux qui, avec Leonard Fuld à la fin des années '80, ont lancé et popularisé cette pratique managériale qui est devenue intelligence économique (IE) ou stratégique (IS) dans nos contrées.
Ce document fait plaisir à lire dans la mesure où il remet la competitive intelligence à sa place et ose dire des choses importantes qui ont été dévoyées par certains discours politiques et technophiles. Ce document est aussi rassurant puisqu'il met en avant un trouble face aux termes génériques (competitive intelligence) assez similaire à celui que nous avons en francophonie par rapport aux termes intelligence économique ou intelligence stratégique. De ce document, je retiens et souhaite mettre en avant les propos suivants:
Mardi, 10 avril 2018La recherche d'information est une activité qui n'est pas prise au sérieux...
Jérôme Dinet est professeur en psychologie du développement à l'Université de Lorraine. Il a également consacré une thèse aux interactions entre Internet et les enfants et les difficultés soulevées par les recherches sur le web pour les jeunes publics (pour faire court, on dira les moins de 20 ans). Il a récemment été interviewé par des étudiants du Master 1 Documentation de l'ESPE Aquitaine. Différentes séquences ont été mises en ligne, fin janvier 2018, sur la page http://pi.espe-aquitaine.fr/la-recherche-dinformation-un-avis-dexpert/. Celle qui nous intéresse ici est la 5ème, intitulée "Quelles difficultés pour la recherche sur le Web chez les jeunes publics".
Dans sa réponse, Jérôme Dinet pointe des carences dans l'enseignement des techniques et des pratiques de recherches d'information (en fait, plutôt absence que carence). Il rappelle que non, la capacité de chercher de l'information n'est pas innée... et surtout, il souligne les véritables enjeux de la maîtrise des outils de l'information par les jeunes (et aussi par tout le monde). Pour lui, ces enjeux sont de l'ordre de la démocratie et de la défense de noter modèle sociétal. Somme toute, le point de vue qu'il exprime par rapport au lien entre recherche d'information et jeunes peut assez facilement être étendu vers les moins jeunes, voire les professionnels, tout en restant pertinent... J'ai plus particulièrement relevé deux idées exprimées dans cette interview:
Mardi, 20 février 2018La recherche d'information sur le Web: l'éducation et la formation pour contrer les biais de Google
Il y a quelques jours, Carole Tisserand-Barthole nous a proposé un intéressant point de vue sur l'évolution, la dérive diront certains, du moteur de recherche de Google. Dans l'article "Google évolue: les documentalistes plus utiles que jamais?" publié sur le blog de FLA Consultants (https://tinyurl.com/yak2vexa) elle teste et analyse les résultats obtenus lors de recherches sur Google. Elle met ainsi en évidence quelques incongruités et pose la question des choix des algorithmes de l'outil.
Au rang des incongruités on retrouve en pôle position certainement le nombre des résultats obtenus. J'ai refait le test de la requête [obama] et le constat est pire que celui de l'article. Google m'a annoncé 90.000.000 résultats. Passant à la deuxième page, Google m'a alors annoncé 313.000.000 résultats! Stoeffer (vantard en bruxellois)! La troisième page n'affiche plus que 54 résultats, pour un total de 254 (j'affiche 100 résultats par page). De ces 254 résultats, aucun n'est hébergé chez scoop.it ou medium.com (et de tant d'autres sites). Pourtant, lorsqu'on impose à Google de chercher dans ces espaces de publication (la requête [obama site:medium.com]), il nous en propose beaucoup de manière constante. Sur les 5 premières pages de résultats, Google annonce 128.000 résultats. Il y a longtemps que l'on sait (devrait savoir) que Google ne nous donne que ce qu'il a bien envie de nous donner, et que l'objectif de ce moteur est de nous garder dans l'univers de Google, plus de nous donner les meilleurs résultats. Quand bien même ses équipes se défendent d'une quelconque "ligne éditoriale" ou de biais volontaires (Les résultats de Google Biaisés! Non! Sérieux, c'est une blague? - https://tinyurl.com/ya8ejhbw). L'auteure a donc bien raison de dire que "...recourir à Google en pensant pouvoir accéder à la majorité des pages Web et contenus Web gratuits citant les termes de sa requête est un leurre". Que cela ait un impact sur la recherche d'information est indéniable et il faudrait sans doute condamner ceux qui prétendent former des "chercheurs" en en faisant des spécialistes des syntaxes de Google. Il me semble qu'il est beaucoup plus utile de former à la bonne compréhension de la sociologie du Web et de ses acteurs (qui publie, qui propose des services et pourquoi) et de partir à la découverte des poches d'informations. Cela permettrait aux internautes d'évoluer d'une posture de "chercheur" à celle de "trouveur" (Chercher n'est pas trouver! les origines... (les 5 profils de chercheurs) - https://tinyurl.com/y8y7fy2l) en intégrant que:
Lundi, 26 juin 2017Les 8 tendances positives dans le domaine de la competitive intelligence
Ben Gilad, professeur à l'Académie pour l'intelligence économique, à Boston (http://www.academyci.com), a récemment partagé avec nous son regard sur l'évolution professionnelle de la competitive intelligence. Il met en évidence 8 tendances qu'il a eu l'occasion d'observer (http://tinyurl.com/ycp8zgyf):
Lundi, 12 juin 2017L'intelligence économique est l'affaire de tous (dans l'entreprise)
Cette affirmation, un peu bateau, on peut le dire, est évoquée par François Jakobiak, un des pères de l'intelligence économique de terrain en france, dans un de ses articles (EVALUATION QUALITATIVE DE L'INTELLIGENCE ECONOMIQUE - 2 juin 2016 - http://tinyurl.com/yae6b2kx).
Heureusement, il dissipe rapidement l'idée que tous, dans l'entreprise, devraient se livrer à des action d'IE formelle. Non! Le message est plutôt de rappeler combien il est nécessaire que tout le monde, dans l'entreprise, soit au courant de l'importance stratégique acordée à l'information et de l'existence de personnes de référence avec qui communiquer. Cette publicité, bien comprise, rendra les employés plus enclins à noter des informations "fortuites" et à les porter à la connaissance des responsables. A charge pour eux d'en faire bon usage (et de le faire savoir). Une autre manière d'iimpliquer son personnel dans une démarche d'intelligence économique est de le solliciter de manière plus régulière et formelle sur des questions précises, liées à l'une ou l'autre problématique ou décision à prendre. Cette démarche s'avère beaucoup plus efficace, en matière d'instructions et d'attentes, que le voeux plus traditionnel que les employés remontent toute l'information qu'ils connaissent, tout de suite, tout le temps. En effet, par cette mise à contribution plus organisée, qui est une reconnaissance en soi, au cours de laquelle il devrait y avoir un échange d'informations et de savoirs, l'employé comprend, non seulement que l'information (et son avis) comptent, mais surtout quelles sont les informations utiles pour la bonne évolution de l'entreprise. Vendredi, 12 août 2016Les priorités de l'intelligence économique?
Il y a quelques semaines, Dan Russel a publié sur son compte Medium un article présentant ses 3 priorités de la Competitive Intelligence (http://tinyurl.com/h3a3q4c). Il commence par une intéressante réflexion qu'il appelle "Competitive Intelligence Equilibrium" et qui essaie de trouver le moment de bascule entre une activité de recherche d'information et la mise en place d'un système de veille, même basé sur des outils gratuits. Pour lui, cette bascule doit être sérieusement envisagée lorsqu'on étudie sérieusement 5 concurrents ou qu'on passe une vingtaine d'heures à chercher de l'information concurrentielle. C'est bien vu!
Il continue avec les trois priorités qu'il assigne aux activités de competitive intelligence:
Ce point de vue sur les finalités de l'intelligence économique, surtout la première et la troisième priorité, trahissent une sorte de quête d'absolu, renforcée par les photos d'illustration du billet qui proposent Steve Jobs comme l'exemple. Et ce point de vue est partagé par de nombreux théoriciens, praticiens et commentateurs: les entreprises devraient se battre pour être les premières, les leaders (d'opinion) et être les plus innovantes pour briller grâce à ses nouveaux produits. Ce discours ne peut pas résonner auprès de tous les chefs d'entreprises et laisse donc de nombreux acteurs économiques sur le carreau. Pourtant, toutes les entreprises peuvent tirer des bénéfices de pratiques en intelligence économique. Il me semble que les biais se trouvent dans l'idée, d'une part, que toutes les entreprises veulent (devraient) être au sommet de la pyramide et que, d'autre part, quela réussite se construit sur la qualité et les spécificités des produits. Peut-être est-ce vrai pour les entreprises du top mondial (?), mais il n'en reste pas moins qu'on connait tous de très nombreuses autres compagnies qui ne fonctionnement pas sur ce modèle. J'ai donc envie de mitiger la proposition de Dan Russel et d'exprimer les priorités de la Competitive intelligence comme suit:
Vendredi, 17 juin 2016Gilles Balmisse nous parle de ses pratiques de veille
Il y a toujours quelquechose à prendre de l'expérience des autres, surtout s'ils sont reconnus dans leur pratique. C'est pourquoi cette interview de Gilles Balmisse, proposée par le blog de recherche éveillée (Gilles Balmisse, ma veille se fait essentiellement avec LinkedIn - 24.04.2016 - http://tinyurl.com/zo99u9x) mérite l'attention de tous ceux qui pratiquent la veille, quel que soit leur niveau d'implication dans la démarche.
De cette interview, on peut retenir les idées dont certaines ont été judicieusement mises en exergue par Béatrice Foenix-Rioux:
Lundi, 25 avril 2016Regard sur les profession de competitive intelligence (aux USA)![]() Pour bien comprendre la portée des résultats proposés, il convient de garder à l'esprit que, pour une bonne partie, les répondants évoluent dans entreprises affichant des chiffres d'affaires supérieurs au milliard de dollars. Cela étant, les conclusions que les auteurs mettent en avant:
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