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Mercredi, 17 juillet 2019Bien lire et décrypter les rapports annuels des concurrents, c'est aussi source d'informations stratégiquesDans ce récent article de Elsa Conesa publié il y a quelques jours dans Les Echos, s'il s'avère exact, il y a de quoi se réjouir mais également de quoi s'inquiéter (Bourse: ces messages cachés dans les rapports annuels des entreprises - https://tinyurl.com/y4g6xg2d). Il nous apprend que les rapport annuels des entreprises, exercice pourtant largement convenu, seraient truffés d'indices permettant de prédire l'avenir. Ce constat vient d'une étude réalisée par Lauren Cohen, Christopher Malloy, Quoc Nguyen chercheurs à la Harvard Business School et à l'Université de Chicago. Dans leur rapport, intitulé Lazy Prices, ils constatent notamment que (tous) les rédacteurs ont une tendance naturelle (paresse) à reprendre des textes par défaut. Sauf à devoir passer un message particulier, qui sort de l'ordinaire. Et ils ont pu observer ce fait dans de nombreux rapports annuels, dans lesquels les difficultés avérées et les mauvaises perspectives se cachent derrière de subtiles évolutions des textes (https://tinyurl.com/y42zxkfu). En fait, je vois deux bonnes nouvelles. La première est que le bon usage de la langue et de l'expression écrite ont encore de l'importance et retiennent toujours l'attention de ceux qui doivent partager des messages importants. Leur challenge est de passer subtilement les messages, surtout les mauvais ou les plus négatifs. Tout un art... La deuxième nouvelle, c'est l'impression que, contrairement à ce que certaines analyses à posteriori peuvent nous laisser croire, les dirigeants d'entreprises sont en général assez lucides sur l'évolution de leurs activités. Heureusement, serait-on tenté de dire, en tout cas pour ceux qui en douteraient, malgré certaines tendances à réécrire l'histoire lorsque la chute n'est pas politiquement correcte, pour rejeter la faute sur le manque de chance ou quelques erreurs d'autrui. La mauvaise nouvelle est que les lecteurs semblent, eux, étrangers à cette pratique et qu'ils passeraient à côté de différents niveaux de lecture. Par facilité, sans doute, à moins qu'il ne s'agisse de précipitation, ils favorisent grandement les discours explicites au détriment des messages tacites... Une fameuse pierre dans le jardin de ceux qui pensent que la maîtrise de la langue n'est pas/plus une compétence importante/fondamentale. Parce que pour lire entre les lignes ce que des rédacteurs aguerris cherchent à mettre en avant/cacher, mais pas de trop, pour quand même assurer leurs arrières, il faut des lecteurs rompus à l'exercice qui maîtrisent le vocabulaire, la grammaire et l'art de faire parler les mots... A nous, collecteurs et analystes d'informations, de ne pas tomber dans le panneau et de rester attentifs aux changements lexicaux, même les plus infimes, pour y déceler les informations les plus croustillantes...
Mercredi, 27 mars 2019Veille - valider la source quand on a déjà l'information, c'est trop tard!![]() Régulièrement, j'interviens dans des universités et autres hautes écoles pour partager avec les étudiants mon point de vue sur la recherche d'informations. Parmi les réponses qu'ils font à mes questions sur leurs apprentissages, il y en a deux qui reviennent systématiquement:
Les mots-clés sont destinés à décrire un document (et son contenu). Ils ne donnent accès à l'information que par chance. Si je cherche la couleur du cheval de Napoléon/Henry IV en utilisant les mots-clés [couleur cheval napoleon/henry iv], je trouve au mieux des documents qui contiennent ces trois mots. Rien ne dit que la réponse à ma requête est effectivement présente dans les documents/fichiers proposés par le moteur de recherche. Par contre, une requête comme [la robe du cheval de napoléon] me donnera plus sûrement la réponse... Cette dernière requête pourrait être simplifiée en [robe cheval napoleon] qui ne sont plus des mots-clés mais des mots importants, voir discriminants. En gros, ce qu'il faut chercher, ce sont les mots spécifiques à la réponse que je souhaite... Cela étant, lorsque j'ai trouvé ma réponse, et que je veux la vérifier, la question de la qualité de la source est impertinente. Si la robe du cheval de Napoléon est gris clair, elle est gris clair, que ce soit Universalis, Wikipedia, Historia Magazine ou le blog d'un citoyen de Waterloo qui en parle... C'est donc en identifiant d'autres sources confirmant cette information que je vais la valider. Je ne dis pas que la validation des sources n'est pas utile! Mais elle doit intervenir à d'autres moments, plus en amont dans le processus. Par exemple, au moment de décider de consulter, ou non, une source. Dans ma recherche de la couleur du cheval de napoléon, en mode "recherche documentaire", c'est sur base de de ma perception des qualités respectives des sources proposées par le moteur de recherche que je vais, ou non, suivre un lien et y consacrfer du temps. Je serai plus enclin à visiter une page d'Universalis ou de Wikipedia qu'un billet de blog d'un citoyen de Waterloo. De la même manière, dans la préparation d'un plan de veille, le choix des sources à surveiller sera fortement impacté par la réputation des sources possibles. En conclusion, la compréhension des différences entre information et document est importante car elle conditionne grandement le choix des stratégies de recherche et de validation. Et comme une information est vraie lorsqu'elle est vraie, c'est l'information qu'il faut valider, quelle que soit la qualité de sa source. Plus on est loin de l'information, plus la question de la qualité de la source est pertinente et se réduit en se rapprochant de l'information... Continuer à lire "Veille - valider la source quand on a déjà l'information, c'est trop tard!" Mardi, 26 février 2019Pourquoi il est important d'organiser sa veille et de lui donner un but!
Ils sont nombreux les chefs d'entreprises, et autres professionnels, qui se tiennent au courant de l'évolution du monde. Quotidiennement, grâce à la presse ou à internet, de manière plus ou moins opportuniste, à l'occasion de rencontres avec des pairs, partenaires, clients, fournisseurs, concurrents... Ils collectent ainsi quantité d'informations qui sont utiles à la bonne marche de leurs affaires. Ils font de la veille. Enfin, un certain type de veille. Car lorsqu'on fait de la veille sans organisation et sans but, on ne trouve que ce qu'on trouve, les informations les "plus populaires", celles auxquelles tout le monde sera confronté. Des informations plus ou moins intéressantes, mais le plus souvent peu utiles.
Ceux qui n'en sont pas convaincus regarderont la vidéo ci-dessous (les autres peuvent aussi la visionner ![]() Comme la plupart d'entre-nous, vous n'avez sans doute pas relevé de grandes différences entre le début de la séquence et sa fin... Regardez donc à nouveau la séquence et traquez les changements... Vous en verrez bien quelques-uns... Cette séquence a pour but la prise de conscience que lorsqu'on regarde quelque chose de manière "distraite" on passe à côté de beaucoup d'informations. Lorsqu'on consacre un peu plus d'attention au sujet, on détecte davantage de choses, mais pas forcément les plus intéressantes. Si l'on souhait ne pas rater une information importante (pour nous), il faut se focaliser. Mais alors, on loupera certains événements, même de ceux qui, après coup, paraissent évidents, comme nous le montre cette deuxième vidéo (https://youtu.be/xNSgmm9FX2s). Vous l'aurez donc compris, la mise en place d'une veille efficace (professionnelle?) doit tenir compte de ces constats. Elle sera d'autant plus pertinente qu'elle aura des objectifs bien définis et qu'elle aura été organisée (plan de veille). Continuer à lire "Pourquoi il est important d'organiser sa veille et de lui donner un but! " Jeudi, 4 mai 2017Quelques précisions (utiles) sur le cycle de vie de l'information![]() Un des secrets de ceux qui trouvent de l'information sur le Web, enfin, de ceux qui trouvent plus vite, plus haut, plus fort... c'est leur maîtrise des codes et des comportements des internautes, surtout de ceux qui publient de l'information. C'est la raison pour laquelle mes formations à la recherche d'informations consacrent davantage de temps à cet aspect qu'aux syntaxes des moteurs de recherche. Une des qualités de chercheurs d'informations est de bien sélectionner le périmètre dans lequel ils espèrent trouver de l'information. Et celui-ci dépend de l'âge de l'information! On peut effectivement décrire un cycle de l'information en énumérant la succession des sources dans lesquelles on trouve les informations. A la grosse louche:
![]() Mercredi, 21 septembre 2016La formation de tous à la recherche sur le Web, un gisement important de compétitivité
Jérome Bondu a eu l'honneur, il y a aquelques jours, d'un passage dans l'excellente émission d'Ali Laidi, sur France 24, consacrée à l'intelligence économique. Le sujet du jour, la veille en entreprise (http://tinyurl.com/zn9qq32).
Fidèle à son habitude, Jérome Bondu (http://www.inter-ligere.fr/) nous livre un exposé clair, posé et didactique. Il nous présente les principes et les bénéfices d'une activité de veille pour les entreprises, qu'elles soient petites ou grandes. Au-delà du rappel qu'une bonne la veille n'est pas qu'informatique (sur le Web) et qu'il ne faut pas oublier les aspects humains, on retiendra surtout l'idée que la formation de tout le personnel d'une entreprise est un gisement de compétitivité important, puisque tous les travailleurs ont vocation à ramener de l'information. Il est vrai que si tout le monde cherche sur Internet, en utilisant Google, notamment, ceux qui ont été formés trouvent en général mieux et plus vite. Ils y consacrent donc moins de temps et d'énergie. Jeudi, 13 août 2015Il est plus facile de trouver de l'info que de lui donner une date
Somme toute, trouver de l'information est assez facile. Ne le fait-on pas tous les jours, plusieurs fois? Après, il est plus délicat de faire la part des choses entre l'information anodine, l'information intéressante, l'information utile et l'information à rejeter. Une des clés de cette analyse réside dans la date de l'information. Le récent "buzz" à propos de ce père qui aurait laissé sa fille se noyer, histoire reprise par la plupart des journaux dits sérieux, est là pour nous rappeler l'importance de positionner une information dans le temps (A Dubaï, un père empêche les sauveteurs de sauver sa fille de la noyade - http://tinyurl.com/qj8zzxo). Il faudra quelques heures pour que des journalistes, plus curieux, ou plus consciencieux, qui sait, nous apprennent qu'il s'agissait d'une histoire de plus de 20 ans (Mail Online and Telegraph's Dubai drowning tale is old news - http://tinyurl.com/olxka8u).
Tous ceux qui manipulent de l'information devraient partager le même principe de base: une information est incomplète tant qu'on ne connait pas sa source et sa date. Et la date d'une information n'est pas forcément celle de sa publication, quand bien même elle serait estampillée "news". C'est vrai pour les journalistes, mais c'est vrai également pour tous ceux qui attendent des informations pour prendre des décisions, comme nous le rappelle l'histoire de la chute du cours de bourse de United Airlines en 2008 (Sommes-nous tous devenus des machines? - http://tinyurl.com/p9xzq4v). Une information est un fait porté à la connaissance du public. Par nature, une information est intangible. Elle acquiert de la matérialité lorsqu'elle est incluse dans un document. Cela dit, on commence à comprendre que de nombreuses dates peuvent être associées à une information:
Mardi, 13 janvier 201510 conseils pour une meilleure performance de la veille![]()
Mardi, 4 mars 2014Environmental scanning: la veille stratégique à la sauce US
L'intelligence économique est bien sûr pratiquée de l'autre côté de l'Atlantique, mais pas tout à fait de la même manière que chez nous. Les différences sont surtout d'origines culturelles et sont le reflet des manières de chacun de faire marcher son économie. C'est ce qui explique que les termes utilisés pour nommer les concepts mis en oeuvre ci et là ne sont pas simplement traduisibles et que "competitive intelligence" n'est pas "intelligence économique".
Ainsi, notre "veille stratégique" est plutôt nommée "environmental scanning" par nos amis américains. Et si, globalement, les deux activités partagent de nombreux points commun, la lecture du document "Environmental Scanning, what it is and how to do it..." publié en 2009 par Thinking Futures nous permet d'approcher quelques divergences (http://tinyurl.com/ohzgfzg), même si ce que l'on pressent se cacher derrière le nom de la société Thinking Futures doit nous garder de croire que toutes les veilles US fonctionnent comme ce qui nous est présenté. ![]()
Vendredi, 14 février 2014Pour éviter le syndrome de syllogomanie (l'autre nom de l'infobésité?)![]() A notre niveau de veille et de collecte d'information, combien d'entre-nous sommes sujets du même syndrome et recueillent de l'information, en volume excessif, mais sans en retirer des informations exploitables? Dans les faits, la plus grande difficulté d'un projet de veille est le bon dimensionnement de l'effort, surtout en PME. Comme on peut chercher sans fin, puisqu'on a toujours l'espoir de trouver une nouvelle information inédite, la tentation est grande d'aller au-delà du raisonnable dans le temps consacré à la recherche. Il en va de la veille comme bon nombre de projets: elle est soumise à la loi de Nolan qui nous dit que lorsqu'on ne dispose que de deux flèches, il n'est pas possible de toucher 3 cibles (qualité, ressources, vitesse). Alors, si vous devez mettre en place une veille, à moins que la qualité de l'information soit vraiment critique, auquel cas vous privilégierez la qualité de l'information et la vitesse, au détriment des ressources (coûts), déterminez un niveau d'efforts raisonnable (temps de recherche), quelques objectifs (questions)et mettez en place une procédure de validation. Ainsi, à intervalles réguliers, vous pourrez juger si les résultats obtenus sont conformes aux attentes et dans quelle mesure les informations proposées par la veille sont bien exploitées par votre organisation. Et le cas échéant, vous pourrez adapter vos efforts à la hausse, ou à la baisse. Mardi, 23 octobre 2012Veille économique et environmental scanning![]() Ce document propose une étude théorique de l'environmental scanning. Malgré tout, il nous donne quelques vérités, parmi lesquelles:
Mardi, 26 avril 2011Vous souhaitez mieux chercher? Suivez le guideCe guide, bien fait, bien documenté et encore à jour, recèle de nombreuses bonnes idées et plein de liens à suivre pour mieux chercher sur Internet. Il est l'œuvre de Victorine Porte étudiante en Master 2 Intelligence Économique et Communication Stratégique de l'Université de Poitiers. Il a été publié en mai 2010. Au sommaire:
Mardi, 10 novembre 2009Quelques outils de veille, gratuits
Notre confrère l'oeil-sur-le.net a publié récemment un billet proposant quelques outils (gratuits) utiles dans la mise en place d'une démarche de veille et d'intelligence économique (http://oeil-sur-le.net/2009/10/30/veille-sur-le-net-outils-gratuits/).
Sans surprise, la sélection est pertinente et de qualité. On a surtout apprécié les 4 principes de base, à garder à l'esprit, qui qu'il arrive:
Vendredi, 23 octobre 2009La veille sur le Web, c'est aussi provoquer l'information
La veille économique, stratégique ou autre est une activité de collecte d'informations (celles-ci sont destinées à alimenter les décideurs dans leurs activités de prise de décision). Lorsque l'activité de veille se pratique sur Internet et le Web, elle s'impose une frontière naturelle: le Web ne propose aux veilleurs que des informations qui ont été verbalisées, explicitées (les pensées, les propos... sont convertis en mots).
Les auteurs de cette étude, Humbert Lesca en tête, se sont demandés si une utilisation innovante des technologies du Web ne permettrait pas de provoquer les internautes et de les amener à verbaliser leurs opinions, leurs attentes... au profit de l'entreprise. La réponse est oui, sans contestation possible, mais en 2005 c'était moins évident (Veille Anticipative Stratégique - Intelligence Collective: Usage innovant du site Web pour ma provocation d'informations d'origine terrain - http://www.ea.ufrgs.br/professores/hfreitas/files/artigos/2006/2006_197_RSG.pdf). Notons que la démarche proposée par ces chercheurs implique une modification d'attitude importante puisqu'il ne s'agit plus d'être passif et de piocher dans l'information existante, mais bien d'activer son activité de veille et de solliciter des informations et des avis inédits. Mercredi, 14 octobre 2009(Veille - Généralités) > Conseils pratiques pour la veille et l'IE en PME et TPE
Dans cet interview, d'il y a quelques jours (http://www.apce.com/cid93399/l-intelligence-economique-qui-concerne-t-elle.html?pid=326), Pascal Frion, créateur et animateur de l'Acrie (http:/:www.acrie.fr) nous donne quelques conseils pratiques pour pratiquer la veille et l'intelligence stratégique en PME et TPE. Conseils choisis:
Mardi, 13 octobre 2009(Veille - Généralités) > Identifier les signaux faibles
Les signaux faibles sont une sorte de graal pour les spécialistes de l'intelligence économique. Il s'agit de petit indices annonciateurs de grands changements. Et forcément, plus on les détecte tot, plus l'anticipation sera efficace. Dans ce billet Early Warning: How to perform a 360 degree scanning process (http://competitiveintelligence.ning.com/forum/topics/2036441:Topic:1366), Alessandro Comai nous précise qu'il existe deux stratégies pour débusquer les signaux faibles:
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