Livres

Dans mon livre "Chercher n'est pas trouver", je m'attache à proposer à ceux pour qui l'information compte des outils des méthodes et des stratégies pour les aider à aller au-delà de ce que leur proposent les moteurs de recherche. En effet, je pense que pour de nombreuses professions, veilleurs ou praticiens en intelligence économique, chercheurs... et même étudiants, la véritable richesse du Web ne se révèle surtout à ceux qui font l'effort de dépasser l'information factuelle qui, souvent, répond à leurs requêtes. Etre capable de rassembler de nombreux éléments d'information, les organiser et analyser la manière dont ils se parlent, c'est ouvrir une porte vers une meilleure compréhension de son environnement, et souvent plus complète.
La bonne nouvelle est qu'une telle démarche n'est ni plus longue, ni très difficile souvent, même, plus rapide et efficace. Elle part d'un autre regard porté sur le Web, sa sociologie et ses outils, un peu de méthode et quelques outils et capacités d'analyse. C'est tout l'objet de ce livre...
En écrivant ce livre, mon ambition est que ses lecteurs retiennent les trois grandes idées qui m'ont guidées dans ma quête pour tirer le meilleur du Web au profit de mes clients et autres interlocuteurs. Je les résume en trois slogans qui constituent la colonne vertébrable de ma méthode:

• ne posez plus des questions, donnez les réponses


• question simple requête complexe, question complexe requête simple


• détournez les outils de management

En bref, parce que ce billet n'est pas le lieu pour réécrire le livre, voici quelques mots d'explication.
Le premier conseil (ne posez plus de questions, donnez les réponses) fait écho à la manière de fonctionner des moteurs de recherche et au besoin d'empathie du trouveur. Le rôle du moteur de recherche est de trouver la meilleur correspondance possible entre la requête du chercheur et ce qui a été écrit dans les documents indexés. Plus le trouveur sera capable de s'exprimer de la même manière que les rédacteurs (langue, jargon, syntaxe, posture...) plus les premières réponses des moteurs de recherche seront proches de ce qu'il cherche.
Le deuxième conseil (question simple requête complexe, question complexe requête simple) se base sur l'idée qu'une question simple reçoit une réponse simple qui peut s'exprimer en quelques mots. Par contre, une question complexe voit sa réponse émerger de quelques éléments d'information qui parlent au trouveur (la valeur de l'ensemble est supérieure à la somme des valeurs individuelles). Dans cette idée, pour trouver réponse à une question simple, il faut construire une requête très pointue. Et pour rassembler des éléments de réponse qui esquisseront la réponse à une question complexe, il est plus pertinent et rapide de poser une question simple et large pour en explorer la liste de résultats proposée par le moteur, à la recherche d'éléments qu'on reconnaîtra comme pertinents par rapport à la question.
Enfin, le dernier conseil (détournez les outils de management) est une invitation à exploiter les travaux théoriques à notre disposition. Ces derniers nous proposent des cadres d'analyse exhaustifs qui nous aident à organiser les informations collectées, et leur doner du sens. Ils nous informent également sur la complétude de notre collecte d'informaiton. Comme ils sont en général destinés à projeter l'analyste dans son futur (le leader qui souhaite définir la future stratégie de son entreprise), il faut un peu d'imagination et faire un pas de côté pour les utiliser comme des outils d'analyse de la situation d'une organisation que l'on observe de l'extérieur.
Plus de détails, bien sûr, dans le livre à paraître très bientôt, mais déjà disponible en pré-commande sur le site de l'éditeur (www.edipro.eu). Et les lecteurs de ce blog reçoivent une réduction "early bird" de 10%. Plus de détails sur http://tinyurl.com/jwc5lhs.

Les livres qui parlent d'outils de management sont légion. Parmi eux, ceux qui sont dédiés à un outil particulier, comme le Business Model Canvas, la Stratégie Océan Bleu ou d'autres sont déjà beaucoup plus rares. Pour intéressants et inspirants qu'ils soient, les avis de leurs lecteurs sont unanimes, ils présentent tous les mêmes défauts: ils se contentent de décrire l'outil et de mettre en scène de belles histoires qui ont souvent le goût de l'analyse à postériori. A la fin de la lecture, la question est souvent la même: et maintenant, on fait quoi? comment transforme-t-on la fable en mode d'emploi?
Avec son guide pratique "Business Model Creation" publié récemment chez Edipro (http://tinyurl.com/pdgf8be) Sophie Racquez a transformé la fable à succès "Business Model Nouvelle Génération" d'Alexandre Osterwalder et Yves Pigneur en un mode d'emploi. Je dirais même qu'elle va bien au-delà du service minimum qu'on peut attendre d'un manuel d'utilisation. Elle profite de la revue systématique des 9 cases du modèle d'affaires non seulement pour nous expliquer comment les utiliser et les remplir, mais aussi pour nous distiller des conseils et des mini-cours de créativité (qui est son domaine d'expertise - http://www.ideamonopoly.com/).
J'ai bien aimé son style léger qui facilite la lecture, le sérieux de son propos et la pertinence de ses exemples. Le tout en fait un livre principalement destiné et adapté aux PME et à leurs patrons, tout en restant accessible aux acteurs d'entreprises ou d'organsiations plus grandes. Si je devais formuler un regret, ce serait l'impasse qu'elle fait sur la dynamique de l'exercice BMC. Remplir les cases d'un modèle d'affaires, c'est bien, mais cela me semble insuffisant pour aborder les validations "live" qu'elle suggère. Il faut en première instance s'assurer que les contenus des cases soient cohérents (résultat que vous avez de bonnes chances d'atteindre si vous suivez les conseils de Spohie Racquez). Ensuite, il est utile de faire évoluer les hypothèses de base, par petites touches, à la recherche de meilleures solutions globales en envisageant les impacts des modifications imaginées. Les meilleurs modèles d'affaires, ceux que l'on va confronter au terrain, sont rarement les premiers jets, ils sont plutôt les héritiers d'une lignée longue de parfois plusieurs dizaines d'itérations.
N'hésitez donc pas à découvrir ce livre.
Et avant de vous précipiter sur les sites des grandes librairies en ligne, demandez-vous si vous ne préférez pas encourager l'éditeur et sees auteurs en achetant directement sur son site, à des conditions qui ne sont pas vraiment différentes (www.edipro.eu). 

Il y a quelques années déjà, je présentais différentes stratégies de recherches. Ainsi, cette vidéo d'un atelier qui s'est tenu en mars 2010 (http://tinyurl.com/ybcor48). A l'époque, j'avais identifié 3 stratégies de recherches:

• Chercher une information que l'on peut décrire parfaitement


• Chercher une information que l'on ne peut pas décrire parfaitement, mais que l'on se sent capable de reconnaître comme intéressante


• La sérendipité, qui consiste à laisser la main au hasard

Depuis, ma réflexion a évolué. D'ailleurs, aujourd'hui je rajoute volontiers une quatrième stratégie, qui est la recherche par mots-clés des acheteurs. Cette stratégie se différencie bien de la première au niveau de la réflexion qui mène à la construction de la requête. D'un côté, il s'agit de choisir des mots qui caractérisent sûrement ce que l'on cherche et qui font consensus entre celui qui publie et ceux qui cherchent. de l'autre, il s'agit pour le chercheur de se glisser dans les baskets de celui qui publie et  de donner au moteur de recherche la réponse qu'il attend.
Chers lecteurs, ceux d'entre-vous qui sont intéressés par mes dernières réflexions en la matière, et aussi découvrir comment mettre ces différentes stratégies au service de leurs quêtes d'information, peuvent utilement se référer à mon nouveau livre "Chercher n'est pas trouver - outils, méthodes et stratégie à l'usage de ceux pour qui l'information compte". Il devrait être disponible dans peu de temps, mais est actuellement en prévente sur le site de l'Editeur (www.edipro.eu), Bonne nouvelle, les early birds reçoivent une réduction de 10% (http://tinyurl.com/jwc5lhs).



Chercher n'est pas trouver - 3 stratégies de... by Brainsfeed

Google a beau indexer des milliards de pages, à force de lui poser des questions, il arrive bien un moment où la réponse n'est pas satisfaisante. On se rend compte alors que non, Google ne sait pas tout!
D'une part, Google ne sait nous rendre que ce qu'il y a dans les contenus qu'il a indexé et, d'autre part, Googe ne sait que nous proposer des documents qui répondent favorablement à nos requêtes. D'habitude, notre moteur de recherche nous donne accès à l'information qui répond à notre requête. Parfois, Google nous renseigne des documents qui répondent de manière plus large à nos sujets d'intérêts, à charge pour nous de lire l'un ou l'autre document. Mais certaines de nos questions, les plus complexes, peuvent rester sans réponse valable. D'ailleurs, on en a souvent l'intuition et on s'abstient de poser ces questions.
Les démarches d'intelligence stratégique, plus particulièrement celles qui s'intéressent aux concurrents, suscitent souvent des questionnements qui ne trouvent pas de réponses sur le Web. Les plus emblématiques de ces questions sont celles qui s'intéressent à la stratégie d'un concurrent. Et pour cause, il est particulièrement rare que quelqu'un mette à la disposition de Google des documents présentant la stratégie des entreprises.
Pourtant, rien n'est perdu! Les trouveurs perséverants peuvent aller au-delà de ce Google sait et trouver des réponses à ces questions que l'on peut qualifier, sans trop de risque de se tromper, de complexes. Le secret? Collecter des éléments d'information, en quantité, et les organiser avant de les analyser pour en déduire des informations intéressantes. Impossible? Non! Difficile? Sans doute! Une première difficulté est qu'il faut adopter une nouvelle posture de recherche. Il faut formuler d'autres requêtes et exploiter les listes de résultats avec un autre oeil que ce à quoi nous sommes habitués.
Désireux d'en savoir plus et de découvrir comment obtenir de Google plus que ce qu'il sait? Tout est dans mon nouveau livre "Chercher n'est pas trouver! Outils, méthodes et stratégies à l'usage de ceux pour qui l'information compte". Pour le mettre sous le sapin, rien de plus simple! Commandez-le sans tarder auprès de l'éditeur, et si vous vous dépéchez, vous profiterez de la remise de 10% offerte aux early birds. Voyez http://tinyurl.com/jwc5lhs. 

Trouver de l'information sur le Web est aussi affaire de stratégie de recherche. Pourtant, on doit bien constater qu'une grande majorité des internautes ne connaissent qu'une seule stratégie. Forcément, la plupart des formations communes à la recherche qui leur sont proposées ne leur en enseignent qu'une: elles se focalisent sur l'utilisation des moteurs et leurs syntaxes.
La maitrise des moteurs et de leurs syntaxes sont très utiles pour répondre à des questions simples. Une question simple étant une question dont la réponse est univoque, qui peut être décrite à l'avance, et qui peut être trouvée en une seule requête, bien construite (même si on ne trouve pas du premier coup cette requête idéale).
A l'inverse, les praticiens de l'intelligence stratégique, mais pas que, doivent régulièrement traiter des questions qui ne se satisfont pas de la réponse à une seule requête, fusse-t-elle géniale. Ces questions, dont la réponse sera construite à partir de multiples éléments d'informations, peuvent être qualifiées de complexes. Souvent, face à une telle situation, la stratégie mise en œuvre sera une succession de requêtes complexes. Cette façon de procéder doit faire face à deux inconvénients majeurs:

• on ne peut trouver que ce qu'on est capable d'imaginer


• lorsqu'on ne trouve pas une information qu'on cherche, il est difficile de savoir si c'est en raison de requêtes inadaptées ou parce que l'information cherchée n'est pas disponible

Face à une question complexe, une bonne stratégie est de formuler une requête simple, et donc large. Le travail du chercheur consiste alors à dépouiller la liste de résultats à la recherche d'éléments d'information qui pourraient contribuer à la construction de la réponse. Au contraire du cas de la requête simple, on ne cherche pas à avoir la réponse dans les tous premiers hits mais on accepte de dépouiller de très nombreux résultats (50, 100, 150...). En contre-partie:

• on pourra trouver des informations auxquelles on ne pense pas de prime abord


• on trouvera l'information disponible

En résumé donc, question simple, requête complexe et question complexe requête simple!
"Chercher n'est pas trouver - outils, méthodes et stratégies à l'usage de ceux pour qui l'information compte" qui est actuellement en prévente. Et pour vous, chers lecteurs, un code promo pour une réduction est disponible à l'adresse http://tinyurl.com/jwc5lhs.

Aussi chez l'éditeur EDIPRO: http://tinyurl.com/oar3wnv.

La sortie de mon livre "Chercher n'est pas trouver - outils, méthodes et stratégies à l'usage de ceux pour qui l'information compte" est une question de jours. Il devrait quitter l'imprimerie dans les premiers jours de décembre
Le meilleur moyen de pouvoir le glisser sous le sapin sera très probablement de passer commande directement chez l'éditeur EdiPro (www.edipro.eu) qui vous l'enverra. Pour être vous permettre de le recevoir au plus tôt, il vous est déjà possible de le pré-commander. Il vous sera alors envoyé encore tout chaud. Rendez-vous à la page http://tinyurl.com/pezawpu.
Comme j'apprécie, chers lecteurs, que vous me suiviez avec attention depuis toutes ces années, j'ai souhaité profiter de l'occasion pour vous remercier et vous faire une fleur. J'ai donc convaincu l'éditeur de vous accorder une réduction de 10%. Celle-ci vous sera  accordée pour toute pré-commande passée sur son site avec le CODE PROMO promotrouv2014. Cette offre est valable jusqu'à la sortie officielle du livre.
Pour rappel, voici le petit texte de présentation du livre:
Enfin un livre qui ne se contente pas d’expliquer comment utiliser Google mais qui nous montre comment trouver ce dont on a besoin. Son contenu est volontairement peu technique. Il s’intéresse davantage aux outils méthodologiques et stratégiques à utiliser qu’aux syntaxes des moteurs de recherches.
J'ajouterai que ce livre a pour objectif de vous proposer l'utilisation d'outils de management pour vous poser des questions sur votre environnement et vous donner des méthodes et des stratégies pour trouver les réponses sur le Web. Le squelette de la méthode s'articule autour de la capacité à trouver des éléments de réponse, de les centraliser, les organiser et les analyser sur des cartes mentales pour enfin alimenter les outils de management (par exemple SWOT, PESTEL, Business Model Canvas, Stratégie Océan Bleu, carte d'empathie...).

Et c'est même assez facile et assez rapide, puisque ce n'est en général qu'une question d'heures.
Sans surprise, c'est Internet et les moteurs de recherche qui permettent cette prouesse. Et on pense tout de suite à l'utilisation de Google pour y arriver. Pourtant, Google n'est pas l'outil le plus intéressant à maîtriser lorsqu'on veut découvrir la stratégie d'un concurrent.
Dans les faits, comme je l'expliquais il y a deux ans à Cogito Expo 2012 (http://tinyurl.com/n7sfo6j), c'est surtout une question d'outils, de méthodes et de stratégie. Dans ce cocktail, le recours à Google n'est qu’infime et il n'est absolument pas besoin d'être un expert. Par contre, il faut déployer une stratégie de recherche différente de celle à laquelle on est habitué et l'outil le plus utile est la carte mentale.
Aujourd'hui, je présente mes outils, mes méthodes et mes stratégies de recherches, accompagné de leur mode d'emploi, dans un livre à paraître chez Edipro (www.edipro.eu) dans quelques jours, sous le titre Chercher n'est pas trouver - Outils, méthodes et stratégies à l'usage de ceux pour qui l'information compte.
Si le sujet vous intéresse, restez attentifs, j'aurai bientôt une bonne nouvelle pour vous



Le Web pour analyser ses concurrents par Brainsfeed

J'y ai consacré une bonne partie de mon été, mais il est maintenant chez l'éditeur pour la mise en page. Je parle du livre dans lequel je partage avec vous mes principaux outils, méthodes et stratégies de recherche d'information. ceux que je mets au service de mes activités d'intelligence stratégique et que je partage déjà avec les entreprises que j'accompagne. Bien qu'il soit destiné à tous ceux pour qui l'information compte (chercheurs, étudiants...), les PME étaient au centre de mes réflexions pendant la phase de rédaction. C'est pourquoi il commence par une réflexion sur l'intelligence stratégique en PME.
Dans le deuxième chapitre, je donne quelques clés de compréhension du Web, celles qui me semblent importantes pour mieux trouver de l'information. Je présente ensuite quelques stratégies de recherches car, oui, il existe différentes stratégies pour trouver de l'information et on peut faire beaucoup mieux que simplement soumettre une requête à Google. Je profite de l'occasion pour partager quelques trucs et astuces pour accélérer et améliorer l'accès aux informations.
Dans une deuxième partie, j'envisage l'utilisation d'outils complémentaires qui nous aident à donner du sens aux informations et nous aident aussi à aller au-delà de ce que nous disent les moteurs de recherche. Il s'agit d'outils bien connus dans d'autres contextes d'utilisation qui prennent une dimension particulière dans le cadre d'une activité en intelligence stratégique et nous permettent de dévoiler informations que Google ne connaît pas ou qui n'ont simplement pas été publiées. Le premier, le plus simple et le plus efficace sont les cartes mentales (mind maps). Ces dernières nous permettent effectivement de rassembler et d'organiser les informations collectées. Ce qui facilite non seulement le partage des résultats, mais surtout leur analyse. Viennent ensuite des traditionnels outils de management comme le business Model Canvas, la Stratégie Océan Bleu, les matrices SWOT, PESTEL... Je vous explique comment les utilise dans un contexte d'IE. Il ne s'agit plus de les utiliser pour définir le futur de son entreprise, mais plutôt pour faire des bilans, ou des audits de son environnement. Cet environnement contient non seulement notre entreprise et ses produits, mais aussi et surtout nos clients, nos concurrents et autres parties prenantes.
Alors, si cet ouvrage titille votre intérêt, restez à l'écoute. Ce livre sera publié chez Edi.Pro (www.edipro.eu) et  devrait arriver à temps pour trouver sa place en-dessous des sapins de Noël. Il devrait être en librairie d'ici la fin du mois de novembre. Je vous tiendrai au courant

Il y a quelques semaines, la NSA a déclassifié un manuel intitulé "Untangling the Web", édition 2007 (http://tinyurl.com/kzgwu79). Ce document est un livre extrêmement complet sur la problématique de la recherche d'information sur le Web, qui n'a rien a envier aux livres du commerce, bien au contraire. Alors, bien sûr, ce livre date un peu et par certains aspects, cela se sent. Par exemple, par certaines absences, ainsi que par certaines références obsolètes. Néanmoins, sur les concepts et les méthodes de base, il tient encore tout à fait la route.
Loin de moi l'idée de résumer les plus de 600 pages de ce document. Par contre, il me semble intéressant de mettre en évidence quelques grandes lignes qui se dégagent de la lecture et qui restent pertinentes en 2013 et au-delà:

• il est important de se construire et de maintenir une culture du Web et une collection de bonnes adresses (bookmarks)
• le recouvrement entre les multiples moteurs de recherches est assez faible; il est donc très pertinent de choisir et d'utiliser plusieurs moteurs
• les éléments de base des recherches restent les mots; bien comprendre l'utilisation de ces derniers permet donc de construire des requêtes plus efficaces (pensez aux jargons et aux langues étrangères)
• internet ne contient pas toute l'information; il est donc important de savoir s'arrêter de chercher

Au final, ce document brille par son exhaustivité, mais souffre de son âge et de son intérêt prononcé pour le oint de vue US. S'il n'apprendra pas grand chose aux spécialistes, il sera apprécié par les autres. 

Le monde dans lequel je vis est particulièrement paradoxal! Et j'imagine qu'il en va également ainsi du vôtre. Parmi les nombreux paradoxes auxquels je suis régulièrement confrontés, il y en a un de la sphère professionnelle qui m'interpelle à intervalles réguliers.
De nombreux professionnels de l'intelligence, qu'elle soit économique ou stratégique, se targuent de proposer aux dirigeants d'entreprises (des outils pour) pour résoudre l'équation suivante (définition de la competitive intelligence de Porter):
J'en suis, du moins partiellement. Le paradoxe est que, si les professionnels de l'IS s'intéressent beaucoup à la recherche et la production de l'information (partie de gauche de l'équation), ils sont rares ceux qui portent de l'attention aux mécanismes de prise de décision (partie de droite de l'équation). Pourtant, il m'apparaît de plus en plus qu'une meilleure compréhension de ces mécanismes aide à lever le voile sur une part des difficultés à convaincre les dirigeants de PME de la pertinence, pour eux, de s'intéresser à l'intelligence économique.
J'invite donc tous les professionnels de l'IS, praticiens comme consultants, à étudier les processus de prise de décision en PME, par exemple en commençant par la lecture du livre Intelligence économique et prise de décision dans les PME de Véronique Coggia, publié par L'Harmattan en 2009 (isbn 978-2-296-08378-3). On y apprend beaucoup de choses intéressantes sur le fonctionnement des chefs d'entreprises. A commencer par le fait qu'en PME, les décisions sont un savant mélange entre analyse et intuition, et qu'elles sont basées sur l'expérience et le passé. De plus, elles sont prises dans un contexte incertain et doivent être rapides. S'il y a alors recherche d'information, celle-ci a pour principaux objectifs de rassurer le décideur et de confirmer son intuition. Dans cette démarche, il se focalise d'ailleurs sur les situations jugées les plus favorables et évacue les autres. On peut en conclure qu'au moment de la décision, les informations doivent non seulement être disponibles au décideur, mais surtout déjà intégrées par ce dernier.
Dès le début du livre, on comprend donc que, dans un environnement de PME, la définition de Porter (la bonne information à la bonne personne au bon moment), même si on en comprend l'intérêt marketing, a du plomb dans l'aile. La promesse de l'intelligence stratégique ne devrait-elle pas plutôt être la mise en place des conditions pour la prise de meilleures décisions en amenant les chefs d'entreprise à interroger et analyser leur environnement à froid? 

Il y a à peu près un an, le Groupement Français de l'Industrie de l'Information (gfii - www.gfii.fr) publiait un livre blanc consacré à la veille: Nouveaux usages de la veille: 5 pratiques en émergence (http://tinyurl.com/m25ml5j).
Ce document mérite le détour. A partir d'une analyse des ruptures auxquelles nous sommes confrontés, il nous propose un bon bilan de l'évolution des sources d'information à la portée des entreprises, en 5 chapitres:

• la veille en temps réel
• la veille sur les réseaux sociaux
• la veille multimedia
• la veille multilingue
• la cartographie

Chaque chapitre fait l'objet d'une analyse intéressante qui est cloturée par des exemples d'utilisations et d'outils disponibles.
Bien sûr, l'objectif n'est pas de révolutionner les pratiques de veille, mais de les faire évoluer vers plus de proximité. Ces nouvelles tendances nous rapprochent effectivement des sources d'information, des émetteurs des informations, des décisions...

De nombreux patrons de PME ont encore des difficultés à appréhender les réalités du Web et de ses nouveaux outils, médias et réseaux sociaux en tête. C'est surtout à eux que je pense en mettant en avant ce document publié sur le site www.scribd.com par l'agence Wellcom: "Tout ce qu vous avez toujours voulu savoir sur les médias sociaux sans jamais oser le demander..." Bien sûr, ce document intéressera aussi ceux qui auraient bien osé demander des informations et des conseils, mais qui n'en n'ont pas le temps ni l'opportunité...
Ce document brosse un panorama intéressant, complet et compréhensible des principaux outils à la disposition des entreprises qui souhaitent (devraient) gérer leur image et leur réputation afin de ne pas se laisser dépasser ou distancer par des concurrents surgissant de nulle part. La table des matières de ce document est son meilleur argument. Elle montre qu'il traite des sujets qui intéressent (intriguent) ceux qui n'ont pas encore intégré la dimension web 2.0 dans leurs réflexions de gestion d'entreprise. A ceux-là, un seul conseil: lisez attentivement de document, vous serez mieux armés pour discuter avec vos partenaires qui vous poussent vers la communcation digitale et pour mieux décider en connaissance de cause:

• CH1: Comprendre les médias sociaux
• CH2: Planifier une campagne pour les médias sociaux
• CH3: Rédiger pour les médias sociaux
• CH4: Les blogs
• CH5: Twitter
• CH6: Les réseaux sociaux
• CH7: Partage de contenu
• CH8: Favoris sociaux & curation de contenu
• CH9: Bien gérer votre présence sur les réseaux sociaux
• CH10: Personal Branding
• CH11: Mesure et évaluation

Guide Social Media - 2010 by Agence Wellcom

Le livre "The Manager's Guide to Competitive Intelligence" de John J. McGonagle a été publié en 2003. De nombreux extraits de ce livre sont disponibles dans books.google.be (http://tinyurl.com/d27bw8k).
Pour avoir survolé (très) rapidement les extraits disponibles, ce livre semble porter un regard intéressant sur la "Competitive Intelligence". Etant arrivé dans ces pages en m'interrogeant sur les "key lessons learned" en matière de comptetitive intelligence, j'ai le plaisir de vous livrer ici certaines des idéers qui sont présentées dans ce livre à ce sujet, même si c'est surtout le monde des grandes entreprises US qui est au centre du livre (il y acertainement des bonnes idées à glaner pour nos PME belges ou européennes).
Quelques constats réalisés par deux consultants européens:

• la CI manque de ressources dans 90% des entreprises
• peu d'entreprises disposent d'équipes CI de plus de 5 personnes
• les équipes de CI doivent délivrer des produits multiples à des clients multiples
• tous les jours apparaissent des nouveaux concurrents, des nouveaux marchés, des nouveaux produits...
• les praticiens CI ont des difficultés à faire face aux demandes, ils deviennent débordés, ils se font engueler, sont déillusionnés et démissionnent...

Quelques leçons retenues de la mise en place de nouvelles unités CI dans le monde pharma:

• d'abord établir le process CI, définir les modes de fonctinnement
• bien définir les rôles et les responsabilités (que faire et qui servir)
• établir de bonnes stratégies de communication dans l'entreprise
• établir le confiance petit à petit avec des succès importants (en qualité, pas forcément en taille)
• éviter de répondre à toutes les questions

Les équipes débutantes qui chutent le font souvent pour les raisons suivantes:

• la "big mistake" usuelle (se poser des mauvaises questions)
• des changements dans le top management (nouveau management peu impliqué ou opposé)
• des changements dans le leadership de l'équipe (les successeurs ne sont pas aussi convaincus que les premiers porteurs de projets)

Le guide du routard de l'intelligence économique est un ouvrage de vulgarisation de l'intelligence économique à l'usage des PME et des TPE. Il propose une somme très complète d'informations et de ressources destinées à aider ceux qui souhaitent  mettre ne place une démarche d'IE dans leur entreprise. On y trouve donc:

• des informations théoriques et autres définitions (concepts, vocabulaire...)
• des interviews et des retours d'expériences de chefs d'entreprises
• un auto diagnostique
• des sites Web (informations et outils) incontournables
• des informations relatives aux formations
• un répertoire d'acteurs, de sources, livres et documents

Bref, ce petit livre s'imposera probablement sur la table chevet de bon nombres de de professionnels en charge de la démarche Intelligence Économique dans leur entreprise.
Ce livre existe en format papier (il a été distribué aux participants du 11ème Forum IES 2012), mais vous pouvez aussi le trouver en téléchargement, notamment à l'adresse http://tinyurl.com/d9agduq.

A l'occasion de Cogito Expo 2012, sur le stand de l'éditeur Edi.pro (http://www.edipro.info) j'ai eu la chance de rencontrer Damien Jacob qui venait de recevoir le tout premier exemplaire de son livre "e-Commerce: les bonnes pratiques pour réussir". Encore tout chaud... (http://tinyurl.com/9vo2cbc).
En discutant avec lui, il m'a confié quelques informations sur les spécificités de son livre et du point de vue défendu:

• il s'agit d'un condensé de bonnes pratiques autour du commerce électronique
• l'objectif est d'aider les chefs d'entreprise à faire de leurs projets de commerce électronique des succès commerciaux pérènes
• il ne s'agit pas d'un livre technique sur la vente en ligne

Vous avez un tel projet? n'attendez pas!
Vous souhaitez en savoir plus? Rencontrez l'auteur? Rendez-vous à l'événement de l'AWT sur le e-Commerce international qui aura lieu ce 4 octobre à la Paix Dieu à Amay (http://tinyurl.com/9zpt7yc).