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Vendredi, 8 juin 2018A propos des facteurs déterminant l'innovation en PME
Tous les acteurs de l'animation économique, dans tous les pays, rêvent de voir émerger davantage de PME innovantes, capables de grandir rapidement et de s'imposer comme des entreprises structurantes localement. Avec une préférence pour l'impact sur les emplois locaux, qu'ils soient directs ou indirects. Chacun y va donc avec ses stratégies ayant pour but de booster l'esprit d'innovation. Mais finalement, quels sont les facteurs favorisant l'innovation en PME?
Ce papier publié par des universitaires turcs en 2014, Ebru Beyza Bayarçelik, Fulya Tasel et Sinan Apak, nous donne un début de réponse (A Research on Determining Innovation Fators for SMEs - https://tinyurl.com/ya7lxckd). Dans son introduction, il pointe 11 facteurs:
Mardi, 28 mars 2017L'innovation génère plus de valeur que la réduction des coûts - IBM supprime le télétravail..
Il y a quelques jours, IBM a annoncé sa décision de mettre fin à 25 années de politique de télétravail et d'inviter son personnel à revenir travailler au bureau (et ceux qui ne seraient pas d’accord sont invités à démissionner...). Pourtant, plus de 40% du personnel de Big Blue télétravaille, ce qui a permis à l'entreprise d'économiser plus de 100 millions de dollars annuellement. Et il n'est pas contestable, non plus, que le home working mène à des gains de productivité, comme ceux qui ont été calculés par l'entreprise Best Buy en 2006 (+ 35% de productivité - http://tinyurl.com/kqndk27).
IBM n'est pas une entreprise particulièrement en difficultés. Elle génère tout de même près de 200.000 usd de valeur ajoutée annuelle par employé. Excusez du peu! (à titre de comparaison, en Belgique, on considère qu'un emploi est de qualité s'il génère une valeur ajoutée de plus de 50.000 eur). Dans un contexte de baisse continuelle du chiffre d'affaires (19 trimestres consécutifs), cette performance n'est possible que grâce à une drastique politique de contrôle et de réduction des coûts et de gains de productivité (à laquelle le télétravail a largement contribué). La récente décision d'IBM démontre certaines limites des politiques de "cost cutting". En fait, Les patrons (et actionnaires) d'IBM jalousent les entreprises de la nouvelle économie (GAFA -Google, Amazon, Facebook, Apple- et consorts) capable de générer entre un et deux millions de dollars par emploi. Et qui ne sont pas engagés dans des politiques de réduction des coûts. Que du contraire, ils n'hésitent pas à dépenser (beaucoup) plus pour garder leurs employés dans les bureaux, tout comme ils se battent pour garder les internautes sur leurs pages. Et dans ces entreprises, le télétravail est réduit au minimum. Finalement, la raison est simple: la découverte de nouveaux océans bleus, fruit de l'innovation, produit largement plus de valeur que ceux d'une politique de réduction des coûts (qui souvent n'est que de l'argent économisé, pas gagné). Alors, quels sont les arguments d'IBM? (http://tinyurl.com/kf8fb64)
Vendredi, 12 février 2016On n'a pas d'argent, on a des idées...
C'est en substance le message qui passe à travers la présentation de la stratégie de Marc Dorcel, telle que présentée sur le site de lareclame.fr (Les bons coups de com de Marc Dorcel - http://tinyurl.com/zrv5mrj).
Somme toute, il y a, je pense, deux choses à retenir de cette présentation. D'une part, la politique d'innovation qui s'est installée, dès le début, dans l'ADN de l'entreprise. Bien sûr, on ne parle pas d'innovations technologiques, de celles qui font fantasmer tous les décideurs politiques, mais bien d'innovations d'usages. Ainsi, Marc Dorcel reste à l'affut de l'évolution des média et n'hésite pas à explorer les possibilités des nouveaux outiils de l'image. Il fut pionnier (dans son secteur d'activités) dans la prise de vue vidéo, dans l'exploitation des DVD mulit-linguismes, mais aussi, plus récemment, dans le recours au crowdfunding. Aujourd'hui, il explore les domaines de la réalité virtuelle, de la 3D aux hologrammes en passant par les objets connectés. De quoi, certainement, assurer sa place au soleil... D'autre part, cette petite entreprise doit également faire preuve de beaucoup de créativité et de jugeote en matière de promotion. Il n'aura échappé à personne que même si les produits de Marc Dorcel sont de plus en plus appréciés dans les chambres à coucher, il devient tous les jours plus délicat d'en parler en public et dans les médias. Dans ce contexte, la politique, on pourrait aussi dire la gageure, de l'entreprise est de créer une marque forte et de communiquer sans budget et sans créer de remous (négatifs). L'article de lareclame.fr nous laisse croire que c'est possible ![]()
Lundi, 30 novembre 2015Du probable impact des objets connectés sur nos comportements![]() Ce livre blanc devrait intéresser tous ceux qui souhaitent regarder vers le futur, plus particulièrement, sans doute, ceux qui sont à la recherche d'opportunités de développement de nouveaux produits et services. Contrairement à certains discours, les objets connectés ne sont pas présentés ici comme une révolution, mais comme une évolution, résultat d'une muliplication (mutation des technologies mutation des mentalités mutation des usages). La dernière partie de ce document, qui traite des limites et des évolutions du concept, est sans doute la plus intéressante. On y découvre les 7 défis pointés par Microsoft:
Mardi, 25 août 2015L'innovation, c'est aussi (surtout) nécessaire dans le domaine du management
En matière d'innovation, la parole est quasiment monopolisée par les tenants de l'innovation technologique, situation qui laisse penser que c'est la seule qui existe...
Bien sûr, l'innovation technologique est importante. C'est elle qui fait évoluer notre monde. Mais elle n'intéresse finalement que peu d'acteurs économiques, surtout dans des sociétés qui se veulent "sociétés de la conniassance". Dans ces dernières, d'ailleurs, il n'y a presque plus de place pour la technologie, hormis celles de l'information et de la connaissance. Pourtant, il y a bien d'autres domaines dans lesquels on enregistre des progrès et des innovations. Mais elles ne sont pas valorisées de la même manière. Une entreprise (un entrepreneur) qui met en oeuvre des drônes sera présentée comme innovante, au contraire de celle qui utilise le Business Model Canvas ou la Stratégie Océan Bleu. Et que dire de celles qui réinventent leurs processus internes, administratifs ou productifs. Alors, quand un article est consacré aux innovations dans le domaine du management, ne boudons pas notre plaisir. Je vous invite donc à ne pas résister à l'invitation de Francis Boyer, sur le site du Journal du Net, de partir à la découverte "des pratiques managériales les plus innovantes" (http://tinyurl.com/mo2cda7 - 7.10.2014). Au-delà du plaidoyer pour davantage d'innovations dans le champ du management, dont les pratiques ont peine à évoluer et à sortir des recettes imaginées après guerre pour gérer l'évolution d'un contexte économique dominé par une production de masse toujours croissante, il nous distille quelques exemples inspirants. Il ressort bien, de cet article, que l'exercice n'est pas facile (sinon, ce serait déjà fait) et que la difficulté tient au fait qu'en matière de management, il faut composer avec les hommes, pas seulement avec les machines. On peut, certes, imaginer remplacer les hommes, mais ce n'est pas forcément plus facile que de les faire évoluer. Et, petites touches par petites touches, il est possible de faire évoluer les lignes et de mettre en place des pratiques innovantes pour le bénéfice de tous, employés, cadres, actionnaires... Vendredi, 7 mars 2014L'innovation comme principale source d'avantage compétitif![]() C'est le point de vue défendu par Tim Brown dans cet article sur le "Design Thinking" publié dans la Harvard Business Review de juin 2008 (http://tinyurl.com/d4rqgku). C'est pour lui une évidence dans la mesure où "la plupart des principes de management et autres bonnes pratiques sont facilement accessibles à tous et peuvent être copiées et exploitées". La différenciation doit donc se baser sur quelquechose d'unique, de neuf. Son idée est que les qualités et compétences des designers (produits) qui ont un rôle principalement tactique (rendre les objets plus désirables) peuvent être adaptés et utilsés dans une perspective stratégique. En l'occurence, il ne s'agit plus de commencer à réfléchir à partir du produit, mais bien de partir du client et de ses besoins. Même si cela semble évident, ce mode de pensée n'est pas encore la norme dans les entreprises, loin de là! D'autant que ce qu'il appelle Design Thinking est surtout un processus de génération et de développement des idées qui va bien au-delà de la simple démarche empathique. Ainsi, il identifie 4 phases successives (conseils):
Mardi, 18 février 2014L'impression 3D, gisements d'innovations tous azimuts![]() Comme la plupart des articles se focalisent sur la production d'objets, nombreux sont les entrepreneurs qui ne se sentent pas encore influençables par cette nouvelle "technologie". Pourtant... Le nom générique "impression 3D" n'est probablement plus tout à fait adapté. Les technologies et les matériaux mis en oeuvre sont assez divers. Le point commun étant la création à partir d'accumulaton de matière à partir d'applications 3D. Et en partant de ce point de vue, on peut reconstruire toute une série de nouvelles chaînes de valeurs qui vont bousculer les chaînes de valeurs existantes. Je laisse donc à la réflexion des entrepreneurs et à leur sagacité la tâche de prendre conscience de l'impact de l'impression 3D sur les sujets qui les intéressent. En aval de l'impression, des nouveaux canaux de distribution des produits finis, mais rien de très révolutionnaire, même si cela concernera tous les types d'objets, plus ou moins grands, décoratifs, utilitaires ou même alimentaires. C'est en amont, par contre, que l'on peut imaginer le plus de changements:
Lundi, 17 juin 2013Richard Turere n'aimait pas les lions
Richard Turere n'aimait pas les lions! On peut le comprendre, les lions mangeaient les vaches de son père... Mais cela, c'était avant! Comme tous les enfants de son âge au Kenya, Richard Turere devait assurer la sécurité nocturne du troupeau familial. Comme il préférait dormir ou s'occuper autrement il s'est mis en tête de trouver une solution à son problème. Il a fait preuve d'intelligence, d'inventivité. Et il a trouvé!
L'histoire de Richard Turere nous rappelle quelques idées de base de sur l'innovation, de celles qu'on oublie un peu:
Jeudi, 6 juin 2013Des outils innovants pour augmenter la productivité de votre entreprise"Des outils innovants pour augmenter la productivité de votre entreprise" est le titre de la prochaine conférence que j'animerai à la WFG (www.wfg.be) dans le cadre de leurs actions en innovation. Cette conférence se tiendra le 20 juin prochain de 9h30 à 11h dans les locaux de la WFG à Eupen (PAF de 40,- eur). Plus d'information et inscription auprès de Yannick Grosch de la WFG (info@innovation-dg.be - +32 87 56 82 01). Ci-après, le communiqué de presse, en allemand! (mais, pas de panique, l'intervention se fera en français ![]() Durch innovative Arbeitsabläufe zum erfolgreichen Unternehmen 20. Juni 2013, Quartum Center, Eupen Erfolg und Produktivität sind nicht selten eine Frage der effizienten Organisation. Im Rahmen des Events, das von der Innovationsberatung der WFG in Zusammenarbeit mit der Partnerorganisation SPI (Wirtschaftsförderungsagentur der Provinz Lüttich) am 20. Juni 2013 von 9:00 Uhr bis 11:30 Uhr im Quartum Center in Eupen organisiert wird, werden innovative Instrumente zur Steigerung der Produktivität Ihres Unternehmens vorgestellt. Erfahren Sie, wie Sie durch den Einsatz der Instrumente Ihre Organisationsprozesse optimieren können, um externe Kompetenzen gezielt nutzen und Ressourcen effizient einsetzen zu können. Das Seminar findet in französischer Sprache statt und die Teilnahmegebühr beträgt 40 EUR Zur Anmeldung oder für nähere Informationen kontaktieren Sie die Innovationsberatung der WFG unter WFG Ostbelgien VoG Yannick Grosch Tel. 087/56 82 01 info@innovation-dg.be www.innovation-dg.be Wir freuen uns jetzt schon auf Ihre Teilnahme! Vendredi, 22 février 2013Créativité dans les modèles d'affaires, des idées à trouver?
Dans le courant de la semaine, j'ai eu l'occasion de découvrir deux situations professionnelles qui ressemblent à des nouveaux modèles d'affaires, même s'ils sont du côté obscur du capitalisme:
Lundi, 5 novembre 2012Pourquoi innover?C'est à cette question que cette video d'Innovatech (www.innovatech.be) tente de répondre. On peut en retenir que:
Je profite de l'occasion pour rappeler que l'intelligence stratégique est une discipline qui aide les chefs d'entreprise dans l'évaluation de leurs besoins à innover et dans la mise en place des processus liés à l'innovation en les amenant à:
Mercredi, 31 octobre 2012Les entreprises meurent lorsqu'elles sont le dos au mur!Et c'est parce que elles n'ont pas su capter les mutations de leur environnement. C'est le crédo de Christian Roche, createur de la société de conseils Moving Ideas, qui a été interviewé par Entreprise Globale en septembre 2009. Dans ses activités, il constate que les chefs d'entreprises sont trop souvent dans leur tour d'ivoire, éloignés de leur base, de la base. Il connait d'ailleurs des entreprises qui connaissent mieux leurs compétiteurs que les acheteurs de leurs produits. Ces entreprises "singent" la concurrence plutôt que d'avoir leur propre vision de développement. Et elles n'ont pas de politique de création et de gestion de connaissance. Christian Roche considère que la veille n'est pas une réponse adéquate, pas suffisante. La veille permet de se tenir au courant de ce qui existe (ce que fait la concurrence), mais ne donne pas accès à ce qui se fera demain. En fait, l'entreprise se pose des questions par rapport à ce qu'elle sait faire. Elle oublie de se poser des questions fondammentales par rapport aux besoins de ses clients, celles qui lui permettront de sortir des sentiers battus. Jeudi, 19 juillet 2012Ce sont les utilisateurs qui innovent, pas les entreprises![]() Ce revirement irradie tout autour de lui, et impacte donc aussi les processus d'innovation. C'est en tout cas le point de vue défendu par Eric Von Hippel, professeur d'innovation technologique au MIT, qui travaille sur le nouveau paradigme de l'innovation par l'utilisateur. Selon lui, les inventions et autres innovations sont de moins en moins le fait des industriels, et de plus en plus celui de "lead users" (utilisateurs pilotes ou expérimentés) qui construisent les objets dont ils ont besoin (envie) avant de les partager avec leur communauté et ensuite les transmettre aux entreprises pour qu'elles les produisent. A titre d'exemple, il cite le kite surf et la production de médicaments destinés à soigner la sclérose en plaque amyotrophique. Il note que les entreprises innoveraient de moins en moins car leur rôle est surtout de produire des bénéfices (l'invention ne produit pas de bénéfices, la production bien). De leur côté, les utilisateurs n'innovent pas non plus pour s’enrichir, mais bien pour bénéficier de nouveaux usages. Tout cela est bien largement expliqué dans l'article Von Hippel: le paradigme de l'innovation par les utilisateurs (http://tinyurl.com/7ojfqeo) publié il y a quelques jours à l'occasion de l'inauguration de l'Institut Interdisciplinaire de l'Innovation. Bien comprendre ce nouveau paradigme pourrait aider votre PME à se lancer dans une démarche d'innovation, puisque ce sont les utilisateurs qui endossent maintenant une grande partie de l'incertitude liée à l'innovation. Et pour lancer cette dynamique d'innovation dans votre PME, une bonne idée est de se lancer dans une démarche de veille pour identifier et capter les démarches innovantes des utilisateurs (lead users). Jeudi, 12 juillet 2012Et si on renvoyait nos patrons?![]() Bon, j'admets qu'une telle question dans un blog qui s'adresse à des patrons peut sembler iconoclaste. Quoique... Au bout du compte, l'objectif que nous poursuivons, est la réussite du projet d'entreprise (souvent commercial) et pas l'existence des patrons, comme s'il s'agissait d'une caste. Et l'intelligence stratégique vient en support de cet objectif. Donc, la question de la présence des patrons dans l'entreprise est légitime. Dans nos contrées, l'entreprise auto gérée (par les travailleurs) est un fantasme de syndicaliste. Dans certains ailleurs, c'est une réalité qui semble fonctionner. C'est ce que nous démontre cet article du Wall Street Journal, du 19 juin dernier, intitulé "Who's the Boss? there isn't One!" (http://tinyurl.com/6lk9srv). Il nous présente le cas de la société Valve Corp. (www.valvesoftware.com) qui fonctionne sans hiérarchie et qui semble être une entreprise innovatrice depuis 1996. En termes d'innovations, les premiers pas dans la découverte de l'entreprise nous montre:
Mardi, 12 juin 2012L'innovation au coeur du métier de dirigeant d'entreprise.Il y a quelques jours, j'attirais votre attention sur l'esprit d'innovation qui devrait régner dans les PME et TPE en mettant en avant l'initiative de Carré Noir, une TPE vendant du chocolat en ligne (http://tinyurl.com/cnznljq). Un article récent publié sur le site des Echos (L'innovation au cœur du métier de dirigeant d'entreprise - 13.01.2012 - http://tinyurl.com/82ngtgm) met aussi en avant cette nécessité d'innovation et en fait reposer la responsabilité sur les épaules des chefs d'entreprise. Cela semble évident dans le cas des PME, mais cela l'est tout autant pour les entreprises de plus grandes tailles. Selon l'article, pour favoriser l'innovation dans leurs entreprises, les patrons doivent combattre de nombreux freins à l'innovation:
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