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Mercredi, 9 décembre 2020Le Mind Mapping aide aussi à rédiger plus vite de meilleurs documentsDans notre monde digital, c'est surtout l'écrit qui permet de produire des documents et conserver les informations. Pourtant, lorsqu'on s'intéresse à l'évolution des outils de management et ceux utilisés par les cols blancs, on ne peut que s'étonner de l'absence, dans le monde de l'entreprise, d'outils et de méthodes liées à la rédaction de documents. Alors qu'il y a là des gisements de progrès, tant au niveau de la qualité des documents produits que du temps y consacré. Alors, quand un auteur s'attaque au sujet, qui plus est en mettant les cartes mentales au centre de son propos, cela ne peut que m'intéresser. C'est le cas avec la réédition d'un livre de Xavier Delengaigne et Franco Masucci, chez Dunod, sous le titre "Rédigez vite et bien avec le Mind Mapping" (978-2-10-081104-5 - https://tinyurl.com/yxrtq6q6). Ce qui est intéressant, dans ce livre, c'est qu'il s'intéresse à l'ensemble du processus de rédaction. Il nous propose des idées d'utilisation des cartes mentales tant pour les phases de réflexion et de construction des documents que de la rédaction. Il couvre donc à la fois des utilisations de cartes mentales analogiques (papier/crayons) et digitales (logiciels). ET ce que j'ai plus particulièrement apprécié, c'est la présentation de plusieurs logiciels de Mind Mapping permettant la rédaction de documents. Au fil du livre, on se rend compte que l'utilisation des cartes mentales en amont de la rédaction a pour effet de réduire les angoisses liées à la feuille blanche et aussi à structurer les pensées plus rapidement et de manières plus organisées. Quant à l'utilisation d'un logiciel comme substitut à votre traitement de texte préféré, elle permet également des gains de temps non négligeables, notamment parce qu'elle nous affranchi d'un certain nombre de contraintes et de difficultés liées à la rédaction linéaire à laquelle il nous force. Bref, ce livre est à recommander à tous ceux qui rédigent régulièrement des documents et qui sont soucieux d'être plus efficaces et efficients dans ce domaine. Ils découvriront alors qu'il n'est pas très difficile de réduire de plus de 25% du temps consacré à la rédaction de leurs documents.
Mercredi, 9 septembre 2020Le problème n'est pas de vendre, il est d'apprendre...![]() C'est le message de Ash Maurya dans son livre "Running Lean" (Editions Diateino - 978-2354561239), qu'il a écrit en écho au livre "The Lean Startup" d'Eric Ries. Et après y avoir consacré pas mal de temps ces dernières semaines, jusqu'à tester certaines de ses idées en "live" dans quelques accompagnements, je dois avouer que ce point de vue est bien en ligne avec ma conception de l'intelligence stratégique. L'objet du livre est le début de la vie des startups, ce moment où les créateurs tâtonnent à la recherche de leur premier fit de marché (produit/client). Mais en fait, les réflexions sont aussi pertinentes pour toutes les initiatives menant à de nouveaux produits. Il nous dit que dans la phase de recherche du nouveau fit, l'objectif à poursuivre est d'acquérir de nouvelles connaissances sur ses clients et leurs attentes plutôt que de conclure des contrats de vente (mais qu'il faut bien sûr se réjouir en cas de vente ![]() L'idée est de raccourcir le plus possible le "time to market" en réduisant au maximum les efforts inutiles, parmi lesquels surtout ceux consacrés à finaliser des produits (même prototypes) avant de savoir comment ils seront reçus par le marché. Ash Maurya nous suggère donc d'émettre et de tester des hypothèses sur base de MVP (Minimum Viable Product) même inexistants (il sera toujours temps de leur donner vie en cas d'intérêt). Ces hypothèses à tester seront choisies en fonction de leur impact probable sur le pérennité du projet, en commençant par celles, non pas qui pourraient contribuer au succès, mais bien qui marqueraient sûrement l'échec. Car l'idée est bien celle-là, il s'agit d'identifier le plus rapidement possible les impasses, pour ne pas s'y engager... Mes premiers constats de terrain sont que l'idée de tester des hypothèses probablement vouées à l'échec est contre-intuitive. Et qu'elles sont difficiles à formuler. Certainement autant que des MVP "virtuelles". Mais les informations et connaissances ainsi recueillies sont pertinentes, utiles et au final encourageantes... Lundi, 6 juillet 2020L'intelligence artificielle (IA) ne se développera pas sans l'intelligence émotionnelle (IE) du manager 3.0C'est le point de vue développé par Christian du Jardin (http://www.kerawayconsulting.com/site/) dans son livre "Manager 3.0 - Sept principes pour accompagner le changement induit par l'intelligence artificielle" (isbn 978-2-37979-089-8). Partant de l'idée que le développement de l'IA est déjà bien avancé et qu'il n'y aura pas de retour, il entend éveiller les managers, les décideurs de nos entreprises, à cette évolution inéluctable. Il s'adresse à tous, même (surtout) aux plus incultes d'entre-eux (dans le domaine de l'IA, bien sûr), en repartant des bases, pour leur expliquer qu'il n'y aura pas de salut en dehors d'une intelligence artificielle bien apprivoisée, ni pour leurs organisations, ni pour eux. Ce livre, témoin à la fois d'une grande expérience pratique en management et d'une passion pour les robots modernes, affirme avec force que, face aux algorithmes numériques, le manager isolé, si bon soit-il, ne pourra s'en tirer seul. Une transmutation sera inévitable pour affronter les nouveaux challenges, qui passera par la mise en oeuvre des sept principes:
Bref, le manager 3.0 est celui qui collabore avec les robots en collaborant avec ses alter ego et qui amalgame intelligence stratégique et intelligence émotionnelle pour en faire de l'intelligence augmentée.
Lundi, 29 juin 2020
Envie de partager quelqu'expérience ... Posté par Pierre-yves Debliquy
dans Salons et foires à
09:16
Commentaires (0) Rétroliens (0) Envie de partager quelqu'expérience en intelligence économique? (IES2020)Alors, n'attendez plus, il ne vous reste que quelques jours pour répondre à l'appel à communication dans le cadre de IES2020 organisé par l'A3F en novembre à Paris (https://www.ies2020.eu/2014/08/25/call-for-paper/). Comme j'ai eu le plaisir, à plusieurs reprises ces dernières années, d'intervenir dans le cadre des conférences IES de l'A3F, je profites de l'occasion pour rappeler que les vidéos de certaines de ces interventions sont toujours disponibles sur mon compte Dailymotion, tout comme d'autres, du reste... (www.dialymotion.com/brainsfeed):
N'hésitez pas à les voir ou revoir...
Jeudi, 9 janvier 2020Inquiétant: 83% des PME belges considèrent la digitalisation comme une opportunité!Cette statistique ressort d'un récent livre blanc d'AGORIA (agoria.be), "Le digital un état d'esprit", disponible au téléchargement à partir de leur site (https://tinyurl.com/venfcfw). Je n'ai pas l'habitude de crier au loup et de jouer sur les peurs. Je sais aussi qu'opportunités et menaces sont les deux faces d'une même pièce. Mais quand même... Voilà bien des années que l'on parle de digitalisation et que de nombreux acteurs se sont déjà engagés pour concrétiser les opportunités qu'ils y voyaient, avec une telle efficacité qu'ils ont pris des positions dominantes sur leurs marchés. Combien d'entreprises belges peinent aujourd'hui face aux GAFAM, et à tous leurs suiveurs, combien se font prendre des marchés par des nouveaux entrants disruptifs? Toutes celles-là devraient assimiler que les opportunités ne sont réalité que pour les ceux qui s'en emparent les premiers et qu'elles deviennent des menaces pour les autres. Que pour le plus grand nombre, le challenge n'est plus d'obtenir un avantage concurrentiel, mais plutôt d'éviter de boire la tasse. Parceque le suite de la lecture de ce livre blanc ne rassure pas vraiment. Surtout pas lorsqu'on lit que seulement 10% des entreprises "innovent déjà avec des business models digitaux", que seules 40% font des efforts de digitalisation de leurs offres, que seulement 14% ont déjà goûté aux joies de l'intelligence artificielle, que 46% envisagent la digitalisation de manière stratégique. Si 58% déclarent collecter des données, seules 39% investissent dans l'analyse des données... Finalement, le plus inquiétant se cache derrière les motivations qui poussent à la digitalisation. Elles sont principalement défensives (améliorer la qualité, réduction des coûts, répondre aux exigences des clients, limitation de la dépendance à la main d'oeuvre...). Pas d'envie exprimée de création de nouveaux produits, de conquêtes de (parts de) marchés... Et comme le diable se cache souvent dans les détails remarquons que si les responsables d'Agoria postulent que "le digital est surtout une affaire d'état d'esprit", ils mettent leur livre blanc à disposition dans un format (PDF) plus proche du papier que des environnements numériques... Oublient-ils que l'état d'esprit d'une équipe commence par celui du leader. Finalement, le plus urgent ne serait-ce pas de redonner aux (entrepreneurs) belges l'envie de conquérir le monde? Par exemple en dépénalisant l'échec mais aussi le succès...?
Vendredi, 22 novembre 2019Envie de mieux connaître et comprendre le Web?Alors, le livre collectif "Mythes et légendes TIC" proposé par le Forum Atena est pour vous (https://tinyurl.com/rdftvu5). Certes, ce livre date d'avril 2011, mais ce n'est pas grave. Les mythes et légendes qu'il combat sont plus anciennes et persistantes. Ils méritent presque toutes d'être encore combattus aujourd'hui. L'intérêt de cet ouvrage collectif réside dans la pluralité des points de vues, et la qualité (spécialisation) des rédacteurs. Ensemble, ils couvrent de très nombreux mythes, allant des plus génériques (la neutralité du web) aux plus spécifiques (mythes et légendes des imprimantes), le tout en 6 chapitres:
Bref, un livre à mettre entre toutes les mains, en commençant par les jeunes (étudiants). C'est une question de salubrité numérique publique. Mercredi, 20 novembre 2019Mieux comprendre les normes qui traitent de sécurisation de l'informationIl y a quelques jours, j'évoquais la norme ISO 27001 et le rôle qu'elle pouvait jouer dans une démarche d'intelligence stratégique visant à la protection du patrimoine informationnel (et immatériel) des entreprises (Entrer dans l'univers de la norme 27001 pour en découvrir les bénéfices - https://tinyurl.com/qrqeapm). Mais il faut aussi reconnaître que cette norme n'est pas la seule qui se soit intéressée à la question. Et aussi qu'entrer dans ces univers n'est pas, pour de nombreux entrepreneurs, une sinécure. La thèse de Arnaud Garrigues, en 2009, dans le cadre de son Master en management des systèmes d'information, nous apporte un éclairage intéressant sur le sujet (Optimiser la sécurité de l'information - «Entre normes, standards et approches humaines» - https://tinyurl.com/r4mgf7r). Il nous y parle, outre des normes ISO 2700X, des normes et méthodes ITIL , COBIT, MEHARI, EBIOS qu'il pourrait être intéressant d'incorporer dans une réflexion plus globale en matière de protection de l'information et des systèmes d'information.
Lundi, 24 juin 2019La confiance des internautes dans la presse en ligne: pas terrible!Le Reuters Institute et l'Université d'Oxford viennent de publier les données de leur enquête annuelle à propos de l'utilisation de la presse digitale (Digital News Report 2019 - http://www.digitalnewsreport.org/about-us-2019/). On peut y accéder soit via une interface qui permet de "rentrer dans" et filtrer les données (http://www.digitalnewsreport.org/interactive/), soit en consultant le powerpoint de présentation des résultats (https://tinyurl.com/y48xstos). Je dois avouer que les résultats (pour la Belgique) ne vont pas tout à fait dans la direction que j'aurais imaginé. Notamment en termes de crédit accordé à la presse en en ligne et aussi dans certains résultats:
Le plus surprenant étant sans doute qu'une petite moitié des gens "utilisent" de l'information dans laquelle ils n'ont pas confiance... (plus on est jeune, plus c'est le cas). Cela fait rêver... et je serais intéressé de savoir ce qui se cache derrière ces chiffres. Et si j'était organe de presse en ligne, je me poserais de sérieuses questions au regard de la confiance que les lecteurs accordent aux journaux traditionnels (7,07% pour le premier en Belgique francophone, largement supérieur pour la presse flamande et 16% pour le premier en France). Mais là encore, il serait intéressant de voir comment ces chiffres ont été rassemblés et ce qui se cache derrière... Vendredi, 7 juin 2019Les Allemands ont imaginé l'entreprise 4.0, les Japonais rêvent de la société 5.0!Pour mieux comprendre ces concepts, et leurs différences, je reprend la citation de Loïc Guézo, Cybersecurity Strategist Southern Europe, Directeur chez Trend Micro, dans un article de sd-magazine.com ("«Society 5.0»? La grande mutation sociétale japonaise en marche!" - https://tinyurl.com/yxt56zgv): "le concept d’Industrie 4.0 correspond à une nouvelle façon d’organiser les moyens de production («usines intelligentes» ou «smart factories»), la Société 5.0 vise à relever plusieurs défis, en allant bien au-delà de la simple numérisation de l’économie." Le 5.0 faisant référence à une cinquième étape dans l'évolution sociétale:
et enfin la promesse d'une société "super-intelligence"... Ce projet de Société 5.0 est porté par le Keidanren, le pendant japonais de notre FEB (Fédération des Entreprises Belges) dont les positions ont été rendues publiques en (avril?) 2016. Divers documents disponibles les décrivent plus ou moins en détails, par exemple Society 5.0 - Co-creating the future (https://tinyurl.com/yyax8d36). On y découvre les fruits espérés de cette vision, à savoir la migration vers une société qui permette à tout le monde de créer de la valeur, partout, tout le temps, dans la sécurité et en harmonie avec la nature et libéré des contraintes existantes. Assurément une initiative à suivre...
![]() Mercredi, 5 juin 2019Intelligence économique: "il y a loin des discours théoriques très prescriptifs à une pratique complexe, incertaine et par forcément rentable".Cette citation est tirée d'un article que l'on doit à Franck Bulinge et Nicolas Moinet dans la revue Securité et Stratégie en 2013 et publié sur le site cain.info début juin 2015 (https://tinyurl.com/y5gtqt4s). Sous le titre "L'intelligence économique: un concept, quatre courants", les auteurs constatent la co-existence de quatre visions de l'intelligence économique, de quatre communautés de pratiques et donc de quatre publics. En l'espèce, les quatre courants identifiés sont:
Et les auteurs de conclure que "...aucune posture est plus représentative de la réalité qu’une autre et donc préférable. La réalité perçue dépend du regard que portent les acteurs sur le monde d’où l’importance d’une mise en évidence des différents courants épistémologiques sur lesquels peut reposer une démarche d’IE en accord ou contrainte par la culture et la politique de chaque organisation (entreprise, collectivité, Etat)". Ils constatent également que "...les pratiques observées en IE ne reflètent pas la définition qui en a été donnée par le rapport Martre en 1994, où l’intelligence économique est définie «comme l’ensemble des actions coordonnées de recherche, de traitement et de distribution, en vue de son exploitation, de l’information utile aux acteurs économiques»". Ils citent ensuite la définition proposée par F. Bournois et P.J. Romani, plutôt pour le courant "compétitivité économique" qui voient l'I.E. comme "Une démarche organisée, au service du management stratégique de l’entreprise, visant à améliorer sa compétitivité par la collecte, le traitement d’informations et la diffusion de connaissances utiles à la maîtrise de son environnement (menaces et opportunités); ce processus d’aide à la décision utilise des outils spécifiques, mobilise les salariés, et s’appuie sur l’animation de réseaux internes et externes." Je dois avouer que cette vision me convient. Je terminerai en évoquant les biais liés à l'utilisation du terme compétitivité. Dans sa principale acception, ce terme invite à une corrélation avec une idée de leadership et de volume des parts de marchés. Certes, c'est pertinent pour les plus grandes entreprises, celles qui veulent défendre des positions (chèrement) acquises, ainsi que pour celles qui poursuivent des stratégies de conquêtes et de croissance. Mais à côté d'elles, il y a des myriades de petites entreprises, populations de marchés en concurrence (presque) parfaite dont la compétitivité économique n'est pas le souci principal. Bien sûr, en matière de performances économiques, elles doivent éviter l'arrière du peloton mais leurs objectifs, leurs stratégies, leurs atouts émergent d’autres considérations. Et elles aussi gagnent à s'inscrire dans une démarche d'intelligence économique, qui ne serait pas focalisée prioritairement sur les produits et leurs dynamiques. Leurs avantages comparatifs pourront plutôt ressortir de leur raison d'être, mission, vision, valeurs, de leur compréhension des attentes de leurs cibles, de leur localisation...
Mercredi, 24 avril 2019La veille technologique n'est pas une pratique monolithique![]() Au début des années 2000, le gouvernement régional flamand a commissionné l'IWT (Instituut voor de Aanmoediging van Innovatie door Wetenschap en Technologie in Vlaanderen - Institut pour la promotion de l'innovation par la science et la technologie en Flandre - https://www.vlaio.be/nl) pour une étude sur les pratiques de veille technologique en Europe. Il en a résulté la publication, en 2002 par Vincent Duchêne et Bart Clarysse, du rapport "Technology watch in Europa: een vergelijkende analyse" (Veille technologique en Europe, une analyse comparative - https://tinyurl.com/y6gyg7el). Certes, c'était il y a plus de 15 ans, mais ce document n'est pas (encore) dénué d'intérêt. un de ces intérêts étant la différence de postures entre flamands et wallons, entre les écoles anglo-saxonnes et françaises. En français, le terme "intelligence économique", dans une moindre mesure celui de "intelligence stratégique", en raison probablement de sa promotion politique et gouvernementale, a tendance à occuper le devant de la scène, écrasant ostensiblement les autres termes. Par héritage, l'intelligence stratégique wallonne essaie toujours de s'imposer dans les esprits et occupe le terrain. Au contraire, le document de l'IWT n'utilise quasiment pas le concept de "competitive intelligence". Ce n'est guère surprenant, il traite principalement de veille technologique (technologie wacht). Par contre, il joue tout de suite cartes sur table en marquant le différence avec les idées (anglo-saxonnes) de "competitive intelligence" et aussi
Continuer à lire "La veille technologique n'est pas une pratique monolithique " Mardi, 16 avril 2019La carte mentale, un couteau suisse dans la boite à outils du travailleur performant![]() Xavier Delengaigne a déjà commis de nombreux livres sur les cartes mentales (mind mapping), tous remarquables pour leur traitement graphique et surtout, pour leur pédagogie. Le dernier en date, une seconde édition avec les mêmes complices (Marie-Rose Delengaigne et Marine Carron), "La boite à outils du Mind Mapping" (Dunod - 978-2-10-077635-1), même si son titre met l'emphase sur le mind mapping, est surtout "boite à outils". Ce n'est clairement pas le livre pour apprendre à faire des cartes mentales. Par contre, avec la septantaine d'outils proposés, chacun sur au moins une double page, celui qui ne trouve d'opportunités pour faire une carte mentale par jour n'a aucune excuse! Même si tous les outils décrits ne sont pas à base de mind mapping, ils ont un ADN commun, à savoir le recours à des techniques de visualisation de l'information et aux mots clés, souvent sur post-its, et un évident côté ludique ![]() Mes préférés, ceux que je vais m'appliquer à utiliser dans les prochains jours, au-delà des cartes mentales qui hantent déjà mes journées, et des autres que je pratique déjà sont:
En conclusion, voilà bien un ouvrage qui a sa place dans la bibliothèque des amateurs d'outils visuels, qui aiment utiliser l'outil le plus approprié en toutes circonstances, seuls ou collectivement. Ou plus simplement de ceux qui souhaitent entrer dans ce monde dans lequel les phrases laissent leur place aux mots, aux images, aux relations... et dans lequel les pages blanches s'habillent de post-its multicolores. Continuer à lire "La carte mentale, un couteau suisse dans la boite à outils du travailleur performant " Vendredi, 8 mars 2019Une belle brochette d'experts en intelligence économique à Bruxelles pour discuter d'intelligence économique du futur...![]() Il y a quelques jours, à l'invitation de l'ONUDI, l'Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel, s'est retrouvée, à Bruxelles, une belle brochette d'acteurs de l'intelligence économique et de l'intelligence stratégique. De nombreux noms, parmi ceux qui comptent dans la profession. Auteurs de deux livres sur l'Intelligence Économique du Futur (978-1784054496 - 978-1784054939), Alain Juillet, Philippe Clerc et Henri Dou (excusez du peu!), avaient fait le déplacement de Paris et de Marseille pour animer le colloque consacré à ce même sujet. Dans l'assemblée, quelques autres têtes importantes de l'IE en France, mais aussi les principaux acteurs de l'IE en Wallonie et à Bruxelles. Comme fruits de leurs réflexions, les trois auteurs, nous invitent (les Européens) à prendre la mesure des changements qui s'opèrent dans nos sociétés et dans notre paysage socio-économique. De bien intégrer que les fondements de nos pratiques en IE reposent sur un environnement socio-économique, géo-économique et géo-stratégique qui a considérablement évolué. En conséquence, les outils et les grilles d'analyse auxquels nous sommes habitués ne conviennent plus à une démarche d'intelligence économique de qualité, qu'elle soit macro ou micro. Les théories de Porter mériteraient d'être upgradées, voire délaissées. Avec les outils de big data, les signaux faibles deviennent assourdissants, nos archétypes politiques sont devenus obsolètes et inadaptés aux conséquences de l'évolution du monde, la géo-politique binaire a fait place à une cohabitation d'une dizaine de blocs... Plus particulièrement, je retiens comme sujet de réflexion les points suivants:
En bref, il est urgent que développions notre compréhension de notre nouveau monde et de son évolution et que nous trouvions de nouveaux outils pour nous aider à la comprendre et l'anticiper. A vos agendas: que ceux qui déplorent de n'avoir pu profiter de l'occasion pour rencontrer toutes ces sommités ne désespèrent pas! Une nouvelle occasion devrait leur être proposée prochainement, le 6 juin à l'occasion d'une journée organisée par la CCI-FWB (http://ccifbw.info/). Mais ce sera à Liège ![]() Continuer à lire "Une belle brochette d'experts en intelligence économique à Bruxelles pour discuter d'intelligence économique du futur..." Mercredi, 6 février 2019L'information n'est pas moins intéressante lorsqu'elle est de seconde main...
Chers lecteurs, après quelques jours de combats, intenses mais victorieux, contre quelques microbes et virus, je reprends la plume...
![]() La citation en titre, tirée d'un billet de blog.growthbot.org, va dans le sens du point de vue que je défends depuis longtemps... Une information (un fait) ne perd pas de sa qualité lorsqu'elle est dans une source secondaire. Elle perd peut-etre juste un peu de son actualité, mais pas forcément de son potentiel de valeur ajoutée. C'est aussi ce qui fait la différence entre l'information et d'autres concepts proches comme les avis, les opinions, les interprétations, les rumeurs... (Put simply: insights aren’t necessarily less useful when they’re second-hand - How to make competitive intelligence your competitive advantage - 15.03.2018 - https://tinyurl.com/y7d62s36). De cet article, on peut également retenir deux ou trois réflexions pertinentes:
Là où je suis moins en phase avec l'auteur du billet, c'est sur la pertinence du traitement de big data... Bien sûr, un traitement automatisé de grands volumes d'informations peut apporter nombre d'idées et d'opportunités. Mais alors vient la dure problématique du choix... (les marketeurs le savent, il est contre-productif de proposer trop d'options aux prospects...). Ne vaut-il mieux pas simplement (bien) nourrir l'intuition des décideurs, sur quelques axes importants? Cela faciliterait la tâche de tout le monde, réduirait ces désagréables sentiments liés à l'infobésité et les conséquences des décisions ne seraient pas pour autant catastrophiques... Car, n'oublions pas, l'objectif n'est pas de prendre la meilleure décisions, mais de prendre une bonne décision dans le contexte et en phase avec les objectifs. Continuer à lire "L'information n'est pas moins intéressante lorsqu'elle est de seconde main..." Lundi, 14 janvier 2019Les informations que collecte Google... et ce qu'il sait de vous...
Nous ne pouvons qu'applaudir l'initiative du professeur Douglas C. Schmidt, de l'Université Vanderbilt, qui a réalisé l'étude "Ce que Google collecte", de DCN (digitalcontentnext.org) qui l'a diffusée et Framablog qui l'a traduite et diffusée en français (https://tinyurl.com/y9tmnd5s). Nous pouvons y apprendre (découvrir?) l'ampleur des informations que Google collecte à notre sujet, principalement dans le cadre de l'utilisation de notre GSM, de manière active ou passive (les termes actif et passive valent tant pour l'utilsiation du GSM que pour la collecte de Google). Rien que pour cela, ce document mérite d'être largement diffusé et lu par tout le monde...
Pour ma part, bien que je me doutais que Google capturait de larges quantités de données à mon sujet, j'ai découvert que j'étais bien loin du compte... Et à la fin de la lecture de ce document, je fais face à plusieurs sentiments:
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