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Jeudi, 12 juillet 2018Les managers sont-ils égaux entre-eux?
Cette question peut semble incongrue tant la réponse s'impose d'elle-même: non, les managers ne sont pas égaux! Ce qui est alors intéressant c'est de savoir en quoi les managers se différecient entre-eux. Et c'est justement ce que Avi Goldfarb et Botao Yang investiguent dans cette étude d'avril 2008, "Are All Managers Created Equal?" (https://tinyurl.com/y86272ec).
Sans entrer dans les détails de ce papier, au demeurant trop technique pour moi, je retiens l'une ou l'autre citations qui peuvent nous mettre sur la piste de quelque conclusion intéressante:
Jeudi, 23 novembre 2017Influence: à propos du coût d'un blog![]() Tout le monde ne le perçoit pas de la sorte, mais le blog est un formidable outil de d'influence. On pourrait aussi parler d'outil de "soft power". En fait, dès qu'on prend la parole sur le Net (parce que c'est plus accessible), on entre dans le domaine de l'influence, par le simple fait de mettre en avant, ou sous les projecteurs, des informations qu'on sélectionne soi-même. Toutefois, toutes les prises de parole n'ont pas le même impact. Celui-ci dépendra du ton et de la ligne éditoriale, de l'outil choisi pour communiquer et de la taille de la communauté (qui se construit sur la durée). Dans cette optique, les blogs (d'entreprises) gardent quelques atouts qui expliquent qu'ils soient toujours très vivaces et qu'ils résistent bien à la déferlante des réseaux sociaux. Parmi ces atouts, on peut citer la possibilité de poster des textes longs, la durée de vie des messages, la présence dans les moteurs de recherche (Google), la conservation de la propriété intellectuelle des contenus produits... Par contre, le blog engendre des coûts, qui ne sont pas tous bien identifiés, et qui ne sont pas négligeables. Le coût le plus souvent cité est celui de l'hébergement et du logiciel. Régulièrement présenté comme insignifiant, on peut héberger un blog pour quelques dizaines d'euros par an et il existe des solutions open-sources gratuites, ce coût est toujours sous-évalué. En tout cas, pour une entreprise qui est soucieuse de son image, puisqu'il faudra adapter l'aspect extérieur du blog à la charte graphique de l'entreprise. Le coût le plus souvent oublié est celui du temps passé à la préparation et la rédaction des billets. Il dépend de différents facteurs, dont la stratégie et la ligne éditoriale. Et il est le petit frère de la plus grande des difficultés à surmonter: conserver la flamme et durer. Le blog du modérateur a publié, début novembre, un billet intéressant sur les habitudes des blogueurs et notamment sur le temps qu'ils consacrent à leurs publications (Les blogueurs misent sur la qualité et obtiennent de meilleurs résultats - http://tinyurl.com/ybr7ru5s). On y apprend que la qualité du contenu est un facteur primordial du succès des blogs, et que pour y arriver, les blogueurs y consacrent de plus en plus de temps et rédigent des billets de plus en plus longs. Le temps moyen consacré à un billet tourne autour de 3h et est en croissance. Par contre, les blogueurs publieraient de moins en moins. La fréquence la plus adoptée est de "plusieurs posts par mois" qui, même si elle est imprécise, est en diminution (on vient de 2 à 6 posts par semaine). On peut aussi noter l'apparition d'un poste de coûts émergent, celui de la promotion du blog à laquelle toujours plus de blogueurs ont recours. J'espère que ces informations ne décourageront aucune entreprise à se lancer dans l'aventure du blog. Que du contraire, j'espère qu'en mettant en lumière ces aspects, elles seront mieux à même de se préparer correctement et que leurs initiatives seront plus sûrement des succès. Alors, quand vous lancez-vous? Mardi, 27 juin 2017Quelques précisions sur la Strategic Competitive Intelligence
Dans ce document non daté, mais qui a plus que probablement été rédigé dans les premières années du siècle, pour le compte de la Ashridge Business School UK (http://www.ashridge.org.uk) les auteurs Kurt April et Julian Bessa nous livrent quelques constats et regards théoriques intéressants à propos de le competitive intelligence (A Critique of the Strategic Competitive Intelligence Process within a Global Energy Multinational - http://tinyurl.com/ybwvdy52).
Parmi les informations qui ont retenu mon attention, ce tableau qui met en évidence des pratiques CI qui fonctionnent vis-à-vis d'autres qui ne fonctionnent pas (même si il n'y a pas vraiment de surprises dedans). Au rang de ce qui marche:
![]() Enfin, je trouve intéressante la figure 7, qui présente différents types d'informations utiles à collecter, conserver et traiter. On y retrouve:
![]() Jeudi, 16 février 2017Pourquoi certaines start-ups rencontrent du succès et d'autres pas?
Bill Gross, créateur de IdeaLab, et à ce titre à l'origine de nombreuses start-ups (quelques grands/énormes succès et de nombreux échecs), s'est interrogé sur les raisons objectives du succès des unes et des échecs des autres. Il a identifié 5 facteurs importants, qu'il a ensuite classé par ordre de primauté. Dans sa présentation TED de 2015 (http://tinyurl.com/zvq3bka) il nous donne le résultat suivant:
Vendredi, 28 octobre 2016La recherche d'information a un impact positif sur les performances des PME
Autant le dire tout de suite, je n'ai pas lu cette thèse de doctorat dans son intégralité. Deux bonnes raisons pour cela. D'une part, j'ai renoncé devant les 687 pages annoncées par la thèse de Franck Duquesnois "Les stratégies des petites entreprises dans les industries en crise: une étude des caves particulières de la région vitivinicole du Languedoc-Roussillon" (https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00765657/document). D'autre part, il m'est rapidement apparu que ce travail repose très largement sur la présentation du travail statistique à la base de quelques conclusions. Je me suis donc focalisé sur ces dernière, et j'en ai retiré quelques informations intéressantes dans un contexte d'intelligence économique en PME.
Ce document nous donne donc des raisons de croire que:
Mercredi, 24 février 2016La competitive intelligence, une activité de confort?
C'est ce que l'on pourrait croire à la lecture de cet article de Benjamin Gilad et Leonard Fuld publié il y a quelques jours sur le site de la harvard Business review (Only Half of Companies Actually Use the Competitive Intelligence They Collect - http://tinyurl.com/hswpyvf). On y apprend que de nombreux dirigeants d'entreprise utilisent les résultats de la competitive intelligence pour valider des décisions prises précedemment et ainsi se rassurer. Mais n'oublions quand même pas que 55% des répondants jugent que l'information leur permet de prendre de meilleures décisions.
Les auteurs se sont interrogés sur les conditions qui maximisent le potentiel de l'intelligence économique Ils mettent en avant quelques facteurs:
Lundi, 22 février 2016Les contributeurs aux efforts d'IS savent-ils à quoi cela sert?
Paul Dishman et Jonathan Calof, les auteurs en 2007 de ce document "Competitive Intelligence: a multiphasic precedent to marketing strategy" (bit.ly/1oCRpEm) ont voulu tester quelques hypothèses comme:
Lundi, 18 janvier 2016La competitive intelligence? 20 % du trafic sur les sites!![]() Ainsi, selon les années, moins de la moitié des visites enregistrées sur les sites sont d'origine humaine. Les visites non humaines sont réparties entre celles des bons et celles des mauvais robots. Ces dernières sont classées en quatre catégories:
Un autre élément de réflexion est la part relative très importante des mauvais robots dans les visites des sites peu fréquentés. En d'autres termes, la "popularité" des sites est d'autant plus surévaluée que leurs trafics sont faibles. Vendredi, 15 janvier 2016La principale raison du succès d'une start-up selon Bill Gross
Bill Gross (http://tinyurl.com/hqoja6v), qui a aidé de très nombreuses start-ups à prendre leur envol, s'est interrogé sur les raisons du succès des unes et de l'échec des autres. Il est vrai que dans le monde des start-ups, il y a davantage d'échecs que de réussites, même pour lui (http://tinyurl.com/hvthen2).
Intuitivement, au début de son étude, il a identifié 5 facteurs influençant la réussite des entreprises naissantes. A savoir: l'idée, l'équipe, le modèle d'affaires, le financement et le timing. Au bout du compte, il a revu son ordre de préséance qui est devenu:
Pour intéressantes que soient ces conclusions, ne nous emballons pas. Il ne s'agit encore que de constats à posteriori, pas du tout d'une recette de cuisine qui mène au succès. Je reste persuadé que pour la plupart des créations d'entreprises le bon timing tient surtout de la coïncidence. Néanmoins, il me semblerait intéressant de réévaluer le temps et l'énergie consacrés à certaines tâches préliminaires. Ne faudrait-il pas essayer de valider le timing plutôt que d'imaginer des modèles d'affaires (qui seront inévitablement battus en brèche par les réalités du marché)? Lundi, 23 novembre 2015Elaboration d'un outil d'intelligence compétitive utile à la gestion stratégique en PME
La lecture de ce récent mémoire rédigé au Canada, dans le cadre de l'Université de Sherbrooke est intéressante à plus d'un titre (2014, http://tinyurl.com/or7tb8f). D'une part, il nous donne des indications sur les différences de points de vue entre les cultures IS française et canadienne. Par exemple, il nous met en évidence les complémentarités entre l'intelligence d'affaires (qui oriente ses efforts sur ce qui se passe à l'intérieur de l'entreprise - processus, employés, technologie, culture...) et l'intelligence compétitive (qui s'intéresse à ce qui se passe à l'extérieur de l'entreprise (marché, clients, fournisseurs...). Par ailleurs, elle met aussi en évidence une hiérarchie des pratiques liées à l'IS, considérant que les différents types de veille ), l’Intelligence Économique, l’Environmental Scanning, le Market Intelligence et le Corporate Foresight... comme des sous-disciplines de l’Intelligence compétitive.
D'autre part, l'auteur, Gabriel Tisluck, met sur la table des outils technologiques émergents et encore peu connus. Au niveau théorique, les travaux de Osterwalder et Pigneur sont abondemment cités. Au niveau de outils, il nous parle de base de données NoSQL (Not Only SQL), clé-valeur (Key-Value Store) ou encore oriéntées colonnes (Columnar Databases). Il évoque également le projet HADOOP, plateforme open source qui met en relation plusieurs applications complémentaires et interconnectées. Enfin, on découvre avec intérêt un exemple de mise en oeuvre de l'outil proposé au profit d'une PME canadienne. Si l'aspect technologique est pertinent dans le cadre de ce travail, c'est surtout l'analyse du besoin et de la démarche qui retiendra l'attention des plus nombreux lecteurs. Vendredi, 25 septembre 2015Mieux comprendre Google et sa vision de la recherche
Je reste persuadé que la compréhension d'un outil facilite sa mise en oeuvre et sa bonne utilisation. C'est pourquoi j'accorde un intérêt tout particulier à la bonne compréhension des moteurs de recherche en général et de Google en particulier. Je suis donc toujours intéressé par les documents et autres ouvrages nous donnant des informations à ce sujet.
La thèse de doctorat que Guillaume Sire a défendue en novembre 2013 à l'Iuniversité Panthéon-Assas est de ceux-là. Elle est intitulée "La production journalistique et Google : chercher à ce que l’information soit trouvée" (http://tinyurl.com/pctox3c). Comme cette thèse est particulièrement volumineuse, je n'ai pas encore eu l'occasion de la parcourir en entier. Néanmoins, la partie "historique" nous délivre déjà de nombreuses clés de compréhension qui, certes, n'aident pas directement au niveau des techniques d'utilisation de l'outil Google. Mais le contexte a quand même de l'importance. Parmi les informations que j'ai retenues:
Mercredi, 8 juillet 2015De l'impact de la culture sur les pratiques d'intelligence économique.
Je vous ai déjà parlé des travaux de Geert Hofstede sur les différences culturelles entre les pays. Rappelez-vous ce billet d'août 2013 (Mesurer les différences culturelles entre les pays - http://tinyurl.com/o9kfaqp). J'y évoquais comment les cinq critères mis en avant par Hofstede pouvaient expliquer les différences entre les concepts d'archivage électronique dans les mondes francophones et anglo-saxons.
Dans un article récent de VeilleMag, France Bouthillier partage avec nous le même type de réflexion, sur les pratiques de veille, cette fois ("Veille et spécificités culturelles". L'analyse de France Bouthillier lors de Veille Connect Montréal - http://tinyurl.com/njp6h7w). Elle y pointe surtout les différences entre la Chine, la France et le Canada. Les 5 critères de Hofstede sont:
Lundi, 24 novembre 2014Les entreprises qui ont une stratégie réussissent mieux que les autres
Et plus elles regardent loin, plus elles ont du succès! C'est ce que nous l'étude intitulée "The State of Strategy Today - Findings in A.T. Kearney's 2014 Strategy Study" que la société de consultance A.T. Kernay nous propose à la page http://tinyurl.com/lcm8x43.
On y apprend également que ceux qui considèrent la stratégie comme source d'avantage compétitif ont de plus grands succès. Et il apparait aussi que le fait de garder les collaborateurs dans le même secret que les concurrents n'est pas une voie royale vers le succès. Les raisons de l'échec des stratégies semblent être:
Pour conclure sur le fait que le travail ne s'arrête pas à la formulation de la stratégie, il faut ensuite en suivre le déploiement. De cette étude, il apparait clairement qu'on peut aider les entreprises en les aidant au niveau de la stratégie et de son implémentation. Et justement, c'est l'objectif de l'intelligence stratégique que de se mettre au service de la stratégie de l'entreprise... Mardi, 16 septembre 2014Stratégies Océan Rouge et Océan Bleu
Cette thèse, proposée en 2011 par Iasonas Lainos dans le cadre d'un MBA - TQM de l'Universitéde Piraeus nous propose, dans sa première partie, une analyse assez complète du fait stratégique en entreprise (Http://tinyurl.com/notwmae). Depuis la définition de la stratégie jusqu'aux grandes stratégies théoriques (coûts, différenciation,...) en passant par les divers outils de management qui viennent en support (SWOT, 5 Forces, matrice BCG...). Elle se termine par un excellent modèle de gestion stratégique, assez complet.
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Vendredi, 29 août 2014Non, les pratiques de competitive intelligence ne sont pas permanentes
En 2012, la société Frost & Sullivan a réalisé une enquête sur les priorités des entreprises (US) en matière de Market Research et de Competitive Intelligence (Actionable Insights and Stratgic Impact - 2012 MArket Research and Competitive Intelligence Priorities Survey Results - http://tinyurl.com/mbt7fe8). De ce document, un des premiers constats est que la Competitive Intelligence est surtout au service du marketing et des ventes, pas vraiment de la direction générale. On a donc affaire à une activité plutôt opérationnelle.
Ce document nous propose également le Top 5 des challenges des Activités de Competitive Intelligence:
Et la principale origine de ces challenges réside dans l'absence de processus derrières les activités de competitive intelligence. En lien avec ce document, la société Lodestar a récemment réalisé un sondage (http://tinyurl.com/plhr8bt) selon lequel les entreprises déclarent, à près de 50%, que les activités de Competitive intelligence sont surtout ad-hoc et pas vraiment permanentes. Intéressant... |
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