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Vendredi, 5 juin 2020Intelligence stratégique - regard sur la responsabilité des acteurs![]() A l'invitation du Liège Science Park (https://tinyurl.com/y98awwdo) j'ai eu le plaisir d'intervenir dans le cadre de leurs séminaires et conférences "Le Point du Liège Science Park. Le sujet du jour parlait d'outils et de méthodes d'intelligence stratégique sous le titre, certes un peu long, de "Comment responsabiliser tous les niveaux de l'entreprise pour que chacun puisse s'approprier les enjeux et participer à la collecte d'informations stratégiques utiles à une prise de décisions pertinentes." L'exposé reposait sur trois constats assez classiques:
L'idée développée est que l’information doit être mise au service de de la stratégie et des décisions stratégiques, avec le constat que les décisions sont en général prises sur base de connaissances, d'intuitions et de documents. En d'autres termes, de l'information tacite, de l'information implicite et de l'information explicite. et qu'il y a des interactions permanentes entre ces trois catégories d'informations. Dans ces conditions, on peut identifier les responsabilités suivantes:
En conclusion, j'invite ceux qui sont intéressés par le sujet à visionner l'enregistrement du webinaire et à se souvenir que: il est nécessaire d'identifier les informations utiles (pas seulement intéressantes) aux prises de décisions stratégiques l'information doit être qualifiée (est-ce un fait? - son positionnement dans le temps - son contexte) pour être utilisée correctement mettre en scène l'information permet de lui donner du sens et fait effet de levier. Jeudi, 9 avril 2020Quelle attitude adopter face aux "fake news"?Comme l'année dernière, je suis intervenu, en mars dernier, à l'ULB dans le cadre du cours CommB325 pour proposer aux étudiants en communication mon point de vue sur la posture à adopter face aux "fake news". La bonne nouvelle, c'est que l'enregistrement de cette intervention est déjà disponible, qu'il ne faudra donc pas attendre plus longtemps pour le découvrir (Réflexion sur comment trouver des informations et éviter les fake news - https://tinyurl.com/wyklm2s). Au départ de la réflexion, deux responsabilités dans le chef de ceux qui sont confrontés aux informations (news), qu'elles soient fake ou non:
Au cœur de cet exposé, le pourquoi et le comment valider les informations auxquelles nous sommes confrontés en se focalisant sur:
Cette démarche passe inévitablement par un minimum de vérification. Bien sûr, il ne s'agit pas de traquer la vérité à tout crin, mais d'essayer de réduire l'incertitude au maximum sous la contrainte des ressources disponibles (temps, principalement). Par contre, il ne faut pas prendre pour argent comptant tout ce qui nous est proposé. Il convient de rester critique et de ne pas hésiter à procéder à quelques vérifications. C'est ce qui nous permettra de partager ou utiliser une information en pleine conscience de sa véracité, de sa qualité, de son possible impact... A retenir aussi de cet exposé: quand on est confronté à une information, il n'est plus temps de valider la source, c'est l'information qu'il faut valider. Videos à voir sur dailymotion/brainsfeed (https://tinyurl.com/u4mn4lm - https://tinyurl.com/v52d4pe). Mardi, 7 avril 2020Réflexion sur comment trouver des informations et éviter les fake newsProfitant des ces moments de télétravail, durant lesquels le temps s'écoule différemment pour reprendre les rushes vidéo d'un séminaire que j'ai animé l'année dernière avec des étudiant du cours Commb325 à l'Université Libre de Bruxelles (ULB). Il s'agissait de les amener à poser un autre regard sur la recherche d'information sur le Web et dans les moteurs de recherche. Une invitation à délaisser la posture traditionnelle, qui fait la part belle à la recherche documentaire, au profit d'une démarche plus centrée sur le contenu des documents, l'information. dans cette optique, ceux qui réussissent à ne plus poser de question à Google, mais à donner la réponse, voient leur vie de chercheurs se transformer en une vie de trouveurs. Lorsqu'une "information" est trouvée, il convient de décider de l'utilisation à réserver à cette information. Est-ce un fait? Est-elle crédible? doit-on, peut-on l'utiliser? si oui, dans quelles conditions. J'ai mis l'enregistrement de ce séminaire à votre disposition sur mon compte dailymotion/brainsfeed (en deux parties - https://www.dailymotion.com/video/x7t4jyu). N'hésitez pas à le visionner.
Mardi, 18 juin 2019Chasse aux "fake news" - les 5 questions que je me pose avant de crier au loup
Cela n'a échappé à personne, l'attention aux fake news est maintenant une préoccupation permanente. Bien sûr, en ma qualité de veilleur, pour mon compte et d'autres, je ne peux passer à côté. De fait, il y a longtemps, depuis avant même la célèbre citation de Trump ("you are fake news"), que je m'évertue à qualifier le mieux possible les informations que je collecte, exploite et transmet. En l'espèce, je sais que je me dois d'éviter deux écueils:
Lundi, 17 juin 2019Protection des documents et de l'information, cela commence par des petites choses, qui peuvent rapporter gros...
Dire que mes lectures matinales ont réveillé quelques souvenirs de jeunesse, de l'époque où je travaillais dans le domaine de les gestion documentaire, serait grossir un peu trop le trait. L'article consacré par le supplément geek du journal Le Soir aux données en ligne des décédés, "Ce que deviennent nos données en ligne après notre décès" (https://tinyurl.com/yy2f4maj) m'a fait penser au sort à réserver aux données, informations et documents laissés par les collaborateurs qui quittent l'entreprise. C'est un sujet mis assez régulièrement sur la table avec les entreprises que j'accompagne puisqu'il est totalement dans le périmètre de l'intelligence stratégique.
On a tous connu des lendemains de départs de collaborateurs, ces moments où il faut faire le tri dans les dossiers orphelins. Que faut-il garder? Que peut-on détruire? Faut-il vraiment tout éplucher? Ces questions se posent tant pour les dossiers papiers que pour les dossiers numérisés (que de mauvaises habitudes tendent à simplement conserver en l'état - comme cela, ils restent disponibles, tout en ne prenant pas de place...) Le risque IS est ici la disparition de documents/informations indispensables à la bonne marche des affaires et au bon fonctionnement de l'organisation. La perte par destruction ou oubli de conventions/contrats, contextes, modes d'emploi, procédures, preuves... (sans parler du coût en temps...) Pourtant, quelques habitudes basiques sont de nature à éviter tous ces tourments. Et le plus surprenant, c'est qu'elles sont vraiment difficiles à mettre en place. Il suffit simplement de s'organiser autour d'"affaires" et de faire la distinction entre les dossiers "officiels" et les dossiers "de travail". Dans cette idée, une affaire est un projet, ou un ensemble d'opérations, pour lequel on peut déterminer un (date de) début et une (date de) fin. A chaque affaire, on va pouvoir alors faire correspondre un (seul) dossier officiel, qui recueillera, à côté de tous les documents légaux ceux qui engagent l'organisation ou qui sont de nature à protéger ses positions. Chaque intervenant dans l'affaire pourra aussi gérer ses dossiers de travail personnels, dans lesquels il conservera tout ce qui peut l'aider. De la documentation à ses brouillons et esquisses, en passant par des documents non encore publiés (et qui donc n'engagent personne). Éventuellement, on pourra décider de maintenir deux dossiers officiels, un physique et un électronique, mais il est de meilleure pratique de n'en n'avoir qu'un. Cette démarche organisationnelle se frotte à quelques obstacles psychologiques forts. Le premier étant la difficulté à envisager la "mort" d'un document et la méconnaissance des raisons et des principes de base de l'archivage. Et aussi des droits et obligations en termes de durées de conservation des documents. L’absence de date de clôture de dossiers impose don la conservation permanente de tous les documents... (puisque les durées légales de conservation débute au moment de la clôture du dossier...) Le deuxième obstacle est lié au sentiment de propriété d'une affaire/dossier. Les intervenants aux dossiers se sentent dans une relation particulièrement intime avec l'affaire au point parfois d'en faire des affaires personnelles. Et comme le contenu "standard" d'un dossier officiel bien tenu n'est quasiment jamais établi... Dans une organisation bien tenue, la clôture d'un dossier ne peut être actée qu'après avoir vérifié la présence de tous les documents prescrits et qui doivent être conservés. A ce moment, tous les autres documents (dossiers de travail) peuvent être détruits sans état d'âmes. Et lorsqu'un collaborateur disparaît du paysage, ses dossiers de travail peuvent aussi être détruits sans réfléchir. Une bonne organisation a donc de nombreux bénéfices, et il est surprenant que les organisations ne s'y intéressent pas davantage:
Mardi, 28 mai 2019IES for 2025, un colloque sur l'intelligence économique et stratégique, à Liège![]() Dans quelques jours, le 6 juin, à l'initiative de la CCI France Belgique, plus précisément de son vice-président Jean-Philippe Mousnier, se tiendra à Liège le colloque IES for 2025 (https://ccifbw.info/iesfor2025/). Cette manifestation, qui donnera la parole à une 20aine d'experts en IE et IS, a pour ambition de "mettre à plat les méthodes et les nouveaux outils de l’IES pour les confronter aux enjeux d’aujourd’hui". Les échanges porteront sur des thématiques importantes pour les territoires et aussi pour les entreprises. Par exemple, le Brexit, Ali BABA à Liège, la Chine et la déréglementation des échanges commerciaux, mais aussi les fakes news, la cybercriminalité, la 5G le RGPD, l’industrie du futur, les nouvelles formes de mobilité plus écologiques... L'idée ne sera pas tant de parler outils et technologies que d'envisager les apports de l'IE et de l'IS dans les affrontements commerciaux, cultures et idéologiques auxquels nos sociétés font actuellement face. J'ai été invité parmi les "20 experts reconnus mais jamais réunis" (;-) et c'est avec plaisir que je partagerai avec les participants mon point de vue sur un sujet que j'aborde assez régulièrement dans ces colonnes: l'impérieuse nécessité de frugalité dans les pratiques d'intelligence stratégique, qui passe par "L'intelligence collective, pratique de base en intelligence stratégique!" Et en avant-première, voici le pitch de mon intervention: Dans la littérature traitant d'intelligence économique, un courant majoritaire recommande aux entreprises de toutes tailles la mise en place de systèmes de veille et de modes de fonctionnements organisés autour du cycle de l'information. Pourtant, s'agissant d'aider les dirigeants de PME et de TPE à mieux percevoir leurs environnements et à prendre des décisions plus éclairées et plus rapides, l'expérience de terrain montre que cette posture n'est ni la plus utile, ni la plus efficace. Au cours de mon intervention, je partagerai avec l'assemblée le fruit de plus de 10 années d'accompagnements d'entreprises durant lesquelles je n'ai cessé de relever le challenge de donner vie à l'adage qui dit que 80% de l'information utile aux entreprises est déjà dans les entreprises. Je raconterai comment l'intelligence collective, capitalisant sur la mise en scène de l'information, le story-telling et nombre de post-its, permet de réveiller et de sauver de l'oubli de très nombreuses informations disséminées dans les entreprises et de leur donner du sens et de l'utilité. Alors, rendez-vous dans une dizaine de jours à Liège? Lundi, 24 septembre 2018Statistiques Web. Qui mesure quoi?
Disons-le tout de go, je suis perplexe!
Il y a bien des années que je suis d'un oeil un peu distrait les statistiques de fréquentation de sites Web et de blogs. Pus d'une décennie, en fait. Je m'intéresse aux nombres de visites, la manière dont elles arrivent sur le site, un peu le comportement... et surtout les tendances. Cela suffit à mes besoins et éclaire suffisamment les entrepreneurs avec lesquels je discute. En aucun cas, cela ne fait de moi un spécialiste. Il y a longtemps que j'ai compris que tous les services (programme) de statistiques ne mesurent pas les mêmes choses. Mais leurs différences sont bien souvent intéressantes. On peut citer à titre d'exemple les statistiques propres au CMS, qui vont nous informer sur les activités de la base de données, et prendre en compte les activités des fils RSS. Les statistiques au niveau de serveur, proposées par l'hébergeur, nous diront comment les fichiers (documents) ont été consultés et téléchargés. D'autres, à l'instar de Analytics.Google, se targuent de mesurer l'ensemble de l'activité au niveau des pages qu'ils auront marquées à l'aide de mouchards (bouts de code qui déclenchent des compteurs à chaque activation). Cela fait quelques temps que certaines données de Analytics.Google m'interpellent. Entre le billet insignifiant qui depuis des années est un des plus consultés (un robot un peu bête?) et quelques mouvements contradictoires mis en avant par des services concurrents, se suis régulièrement surpris par le manque de "popularité" de certains billets. Bien sûr, on sait que les internautes ont une tendance forte à ne lire que les titres. mais je pense que mon lectorat, des professionnels de l'information, est aussi composé de personnes qui vont au bout des choses avant de formuler un avis ou de relayer une information. Alors, lorsqu'un tweet mentionnant le titre d'un billet est à l'origine d'une activité plus intense et que cela ne se marque pas dans les statistiques de Analytics.Google, je tique un peu... J'ai récemment mené une petite expérience dont les résultats, je dois l'avouer, ne me rassurent pas. Voulant confronter les résultats de Analytics.Google à d'autres, j'ai eu recours au service de huit.re qui permet de raccourcir des URL et surtout, d'avoir quelques statistiques de "clics" sur ces URL raccourcies. J'ai donc publié un billet sur un blog (qui nécessite un "clic" supplémentaire pour en lire la totalité). J'ai ensuite créé deux URL raccourcies, l'une utilisée sur un tweet, l'autre proposée via un mailing. Le billet a été publié le 13.09, trois tweets ont été publiés (les 18.09, 20.09 et 21.09) et le mailing est parti le 19.09. Le moins que l'on puisse dire, c'est que les différentes publications ne semblent pas avoir eu un impact marquant sur la fréquentation du site. Google n'a enregistré que quelques visites sur la page en question, qui ne semblent venir ni de Twitter, ni de mails... Par contre, huit.re a enregistré une activité bien plus importante, de 66 visites sur le liens "twitter" et 17 sur celui transmis par newsletter... ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Au demeurant, sur base de ce que je crois savoir de mon audience, je suis plus porté à accorder du crédit aux chiffres de huit.re. Mais j'ai peut-être raté quelque chose... Alors, si quelqu'un peut éclairer ma lanterne, je suis preneur. Jeudi, 12 juillet 2018Les managers sont-ils égaux entre-eux?
Cette question peut semble incongrue tant la réponse s'impose d'elle-même: non, les managers ne sont pas égaux! Ce qui est alors intéressant c'est de savoir en quoi les managers se différecient entre-eux. Et c'est justement ce que Avi Goldfarb et Botao Yang investiguent dans cette étude d'avril 2008, "Are All Managers Created Equal?" (https://tinyurl.com/y86272ec).
Sans entrer dans les détails de ce papier, au demeurant trop technique pour moi, je retiens l'une ou l'autre citations qui peuvent nous mettre sur la piste de quelque conclusion intéressante:
Jeudi, 23 novembre 2017Influence: à propos du coût d'un blog![]() Tout le monde ne le perçoit pas de la sorte, mais le blog est un formidable outil de d'influence. On pourrait aussi parler d'outil de "soft power". En fait, dès qu'on prend la parole sur le Net (parce que c'est plus accessible), on entre dans le domaine de l'influence, par le simple fait de mettre en avant, ou sous les projecteurs, des informations qu'on sélectionne soi-même. Toutefois, toutes les prises de parole n'ont pas le même impact. Celui-ci dépendra du ton et de la ligne éditoriale, de l'outil choisi pour communiquer et de la taille de la communauté (qui se construit sur la durée). Dans cette optique, les blogs (d'entreprises) gardent quelques atouts qui expliquent qu'ils soient toujours très vivaces et qu'ils résistent bien à la déferlante des réseaux sociaux. Parmi ces atouts, on peut citer la possibilité de poster des textes longs, la durée de vie des messages, la présence dans les moteurs de recherche (Google), la conservation de la propriété intellectuelle des contenus produits... Par contre, le blog engendre des coûts, qui ne sont pas tous bien identifiés, et qui ne sont pas négligeables. Le coût le plus souvent cité est celui de l'hébergement et du logiciel. Régulièrement présenté comme insignifiant, on peut héberger un blog pour quelques dizaines d'euros par an et il existe des solutions open-sources gratuites, ce coût est toujours sous-évalué. En tout cas, pour une entreprise qui est soucieuse de son image, puisqu'il faudra adapter l'aspect extérieur du blog à la charte graphique de l'entreprise. Le coût le plus souvent oublié est celui du temps passé à la préparation et la rédaction des billets. Il dépend de différents facteurs, dont la stratégie et la ligne éditoriale. Et il est le petit frère de la plus grande des difficultés à surmonter: conserver la flamme et durer. Le blog du modérateur a publié, début novembre, un billet intéressant sur les habitudes des blogueurs et notamment sur le temps qu'ils consacrent à leurs publications (Les blogueurs misent sur la qualité et obtiennent de meilleurs résultats - http://tinyurl.com/ybr7ru5s). On y apprend que la qualité du contenu est un facteur primordial du succès des blogs, et que pour y arriver, les blogueurs y consacrent de plus en plus de temps et rédigent des billets de plus en plus longs. Le temps moyen consacré à un billet tourne autour de 3h et est en croissance. Par contre, les blogueurs publieraient de moins en moins. La fréquence la plus adoptée est de "plusieurs posts par mois" qui, même si elle est imprécise, est en diminution (on vient de 2 à 6 posts par semaine). On peut aussi noter l'apparition d'un poste de coûts émergent, celui de la promotion du blog à laquelle toujours plus de blogueurs ont recours. J'espère que ces informations ne décourageront aucune entreprise à se lancer dans l'aventure du blog. Que du contraire, j'espère qu'en mettant en lumière ces aspects, elles seront mieux à même de se préparer correctement et que leurs initiatives seront plus sûrement des succès. Alors, quand vous lancez-vous? Mardi, 27 juin 2017Quelques précisions sur la Strategic Competitive Intelligence
Dans ce document non daté, mais qui a plus que probablement été rédigé dans les premières années du siècle, pour le compte de la Ashridge Business School UK (http://www.ashridge.org.uk) les auteurs Kurt April et Julian Bessa nous livrent quelques constats et regards théoriques intéressants à propos de le competitive intelligence (A Critique of the Strategic Competitive Intelligence Process within a Global Energy Multinational - http://tinyurl.com/ybwvdy52).
Parmi les informations qui ont retenu mon attention, ce tableau qui met en évidence des pratiques CI qui fonctionnent vis-à-vis d'autres qui ne fonctionnent pas (même si il n'y a pas vraiment de surprises dedans). Au rang de ce qui marche:
![]() Enfin, je trouve intéressante la figure 7, qui présente différents types d'informations utiles à collecter, conserver et traiter. On y retrouve:
![]() Vendredi, 12 mai 2017Frugal Competitive Intelligence, petite levée de voile (@ICI2017)
J'ai donc participé à la récente conférence ICI2017 organisée à Amsterdam par Rainer Michaeli et son équipe de L'Institute for Competitive Intelligence (http://conference.competitive-intelligence.com/). cet événement a réuni de nombreux experts et praticiens de la Competitive Intelligence, principalement de la communauté anglophone, même si quelques francophones avaient également fait le déplacement. Et je tiens ici à féliciter et remercier les organisateurs pour la qualité de leur organisation.
A cette occasion, j'ai eu l'opportunité de présenter mon idée de "Frugal Competitive Intelligence". Si j'en crois les réactions l'assistance, responsables et acteurs d'activités de Competitive Intelligence dans des grandes entreprises, ils ont apprécié de découvrir des outils et des méthodes non technologiques, applicables dans leurs environnements, qui promettent des résultats et des avancées intéressantes. En bref, la Frugal Competitive Intelligence cherche à obtenir le meilleur, les bénéfices les plus importants, en n'y consacrant que des ressources limitées, en cherchant les économies et le pragmatisme. Et elle repose sur quelques idées fortes, comme:
Vendredi, 14 avril 2017L'intelligence économique/stratégique frugale, pour décomplexer les (petites) entreprises![]() Depuis longtemps, il me semble important de proposer un autre son de cloche aux dirigeants de PME pour les aider à prendre conscience que les bénéfices des pratiques d'intelligence stratégique sont à leur portée mais que les voies pour les atteindre sont un peu différentes. Mais surtout, qu'il faut sortir du discours prégnant, empreint d'un peu trop d'absolu. Non, l'intelligence économique ce n'est pas tout (une activité permanente, la veille et ses systèmes, la protection et la sécurité sous tous leurs aspects...) ou rien! Les (petites) entreprises doivent se décomplexer et comprendre que:
Intéressé par l'idée, le concept? Venez m'écouter et me rencontrer ![]()
Jeudi, 16 février 2017Pourquoi certaines start-ups rencontrent du succès et d'autres pas?
Bill Gross, créateur de IdeaLab, et à ce titre à l'origine de nombreuses start-ups (quelques grands/énormes succès et de nombreux échecs), s'est interrogé sur les raisons objectives du succès des unes et des échecs des autres. Il a identifié 5 facteurs importants, qu'il a ensuite classé par ordre de primauté. Dans sa présentation TED de 2015 (http://tinyurl.com/zvq3bka) il nous donne le résultat suivant:
Vendredi, 28 octobre 2016La recherche d'information a un impact positif sur les performances des PME
Autant le dire tout de suite, je n'ai pas lu cette thèse de doctorat dans son intégralité. Deux bonnes raisons pour cela. D'une part, j'ai renoncé devant les 687 pages annoncées par la thèse de Franck Duquesnois "Les stratégies des petites entreprises dans les industries en crise: une étude des caves particulières de la région vitivinicole du Languedoc-Roussillon" (https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00765657/document). D'autre part, il m'est rapidement apparu que ce travail repose très largement sur la présentation du travail statistique à la base de quelques conclusions. Je me suis donc focalisé sur ces dernière, et j'en ai retiré quelques informations intéressantes dans un contexte d'intelligence économique en PME.
Ce document nous donne donc des raisons de croire que:
Lundi, 12 septembre 2016La veille stratégique ne consiste pas à collecter l'information du marché pour monter des plans!
C'est en tout cas la position défendue par Benjamin Gilad et Magnus Hoppe dans ce billet publié sur le blog cavie.org il y a quelques temps déjà et intitulé "Le meilleur moyen d'utiliser la veille et l’intelligence économique: cas concret" (http://tinyurl.com/zohjyfd). Rebondissant sur deux exemples, l'insuccès du médicament Entresto de Novartis et les déboires des pâtes Maggi (Nestlé) en Inde, ils constatent que "ce dont les entreprises ont besoin aujourd'hui n'est pas de monter des plans méticuleux, mais de réévaluer en permanence l’état de leurs affaires, leurs marchés et concurrents" et que "les analystes de la veille concurrentielle vivent dans un contexte du savoir différent de celui des dirigeants".
Pour réconcilier les activités de veille avec celles de prises de décisions, ils proposent quatre changements radicaux:
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