Chers lecteurs, après quelques jours de combats, intenses mais victorieux, contre quelques microbes et virus, je reprends la plume...

La citation en titre, tirée d'un billet de blog.growthbot.org, va dans le sens du point de vue que je défends depuis longtemps... Une information (un fait) ne perd pas de sa qualité lorsqu'elle est dans une source secondaire. Elle perd peut-etre juste un peu de son actualité, mais pas forcément de son potentiel de valeur ajoutée. C'est aussi ce qui fait la différence entre l'information et d'autres concepts proches comme les avis, les opinions, les interprétations, les rumeurs... (
Put simply: insights aren’t necessarily less useful when they’re second-hand - How to make competitive intelligence your competitive advantage - 15.03.2018 -
https://tinyurl.com/y7d62s36).
De cet article, on peut également retenir deux ou trois réflexions pertinentes:
- la concurrence est bonne, elle est source de progrès (pour ceux qui en tiennent compte, les autres disparaissent plus ou moins rapidement)
- il y a des choses intéressantes à retirer des expériences des autres
Là où je suis moins en phase avec l'auteur du billet, c'est sur la pertinence du traitement de big data... Bien sûr, un traitement automatisé de grands volumes d'informations peut apporter nombre d'idées et d'opportunités. Mais alors vient la dure problématique du choix... (les marketeurs le savent, il est contre-productif de proposer trop d'options aux prospects...). Ne vaut-il mieux pas simplement (bien) nourrir l'intuition des décideurs, sur quelques axes importants? Cela faciliterait la tâche de tout le monde, réduirait ces désagréables sentiments liés à l'infobésité et les conséquences des décisions ne seraient pas pour autant catastrophiques... Car, n'oublions pas, l'objectif n'est pas de prendre la meilleure décisions, mais de prendre une bonne décision dans le contexte et en phase avec les objectifs.