L'article de Frantisek Bartes publié par la revue Acta Universitatis Agriculturae et Silviculturae Mendelianae Brunensis en 2013 (Volume LXI - Number 4/2013 -
The Process Of Implementing Competitive Intelligence In A Company -
https://tinyurl.com/ya8zamov) tient un propos dont la posture initiale me semble aux antipodes de celui de l'article d'hier (
Mais finalement, quelle est la bonne question - de la difficulté de conclure correctement un audit d'intelligence économique? -
https://tinyurl.com/y87nk2vw). Il est surtout question, ici, de travailler l'implantation de l'effort en CI très en amont des premières activités, et surtout des outils.
En fait, l'auteur se repose sur des normes européennes, en particulier les standards CSN EN 12973 "Value Management" et CSN EN 1325-2 "vocabulary or value management, value analysis and function analysis - part 1 Value analysis and function analysis". Ces norme proposent de confier la mise en place de l'effort CI à un seul homme (un champion adoubé par le management) qui suivra idéalement trois étapes:
- la préparation du management et de l'organisation
- la préparation des personnes impliquées et des compétences nécessaires
- les changements organisationnels liés à l'implémentation et à la pratique de la CI
En somme, le message est clair:
le système CI doit être principalement basé sur les hommes. Et il doit être construit sur les trois piliers de Fuld:
- la stabilité
- la perspective du long-terme
- l'implication
Cette manière d'envisager le déploiement de l'intelligence économique en entreprise permet probablement d'atteindre plus rapidement la posture des entreprises les plus efficaces en la matière qui arrêtent de surinvestir dans des outils destinés à informer les gens (malgré eux) pour favoriser des démarches de questionnements (apporter des réponses aux questions que se posent les managers).