Il y a parfois des coïncidences étonnantes. Ainsi, il y a quelques jours, la DGSI publiait une note mettant en garde les entreprises françaises contre la curiosité parfois exagérée dont peuvent faire preuve des visiteurs et proposait quelques pistes pour réduire les risques ( -
https://tinyurl.com/ybnxblrq).
Plus récemment, Udo Hohlfeld a partagé avec nous une expérience qu'il a menée à l'occasion d'un salon professionnel dédié à la sécurité. Il y a testé les mesures prises sur les stands des exposants, histoire de voir si les cordonniers étaient bien chaussés (Dangerous clusters build up at trade shows -
https://tinyurl.com/ydgsquw6). La conclusion de cet exercice n'est pas particulièrement positive. Certes, aucun souci majeur n'a été détecté, seulement une série de manquements "mineurs". Mais de la part d'acteurs dont le core business est lé sécurité, cela fait un peu tache. D'autant qu'il semble que chez certains de ces acteurs, le personnel n'a pas été bien préparé à la gestion d'un stand et que parmi ceux qui ont reçu des instructions, leur application n'a pas toujours été exemplaire. On peut alors imaginer ce que serait la situation dans les équipes dont le coeur de métier n'est pas la sécurité...
Un des aspects intéressants de cet article est la liste des manquements observés. Sans surprise, elle colle assez bien avec celles qui sont proposées dans les livres et articles traitant du sujet. Et aussi à certains des comportements des visiteurs trop curieux pointés par la DGSI. Mais le lien avec des situations réelles en renforce l'impact. On pourrait retenir:
- ne pas être présent à l'ouverture pour accueillir les premiers visiteurs de la journée
- ne prévoir qu'une seule personne pour assurer une présence sur le stand
- ne pas réagir lorsqu'un visiteur prend des photos
- laisser du matériel/des objets sans surveillance...