
La semaine dernière, j'ai eu le plaisir d'intervenir dans le cadre des 8èmes ateliers de la Conférence Permanente des Chambres Consulaires Africaines et Francophones consacrés à l'intelligence économique pour les TPE et PME. A cette occasion, de nombreuses idées intéressantes ont été échangées entre les participants et l'aéropage d'intervenants.
Les idées des uns et des autres ont été rassemblées dans un document collectif composé des résumés des interventions prévues. On trouve le "Guide de l'Intelligence Economique au service des TPE-PME" à l'adresse
http://tinyurl.com/kwu6x5l. Pour ma part, j'ai artagé avec vous, sur Twitter, quelques citations et réflexions qui ont retenu mon attention. Je prend le plaisir d'y revenir pour vous:
- Quand on forme quelqu'un à l'IE, il faut tout de suite penser à former son remplaçant (M. Rochdi), pour parer à l'éventualité de sa disparition (départ, défection, disparition) et éviter une interuption de service dommageable
- L'IE française n'est pas meilleure que la competitive intelligence américaine, ou celle menée par les autres pays (M. Rochdi); les pratiques d'IE développées par les états et les régions sont largement influencées et modelées par les cultures et les besoins locaux, elles ne sont donc pas naturellement adaptées à votre situation
- l'intelligence économique n'est pas agissante, c'est un concept (A. Diallo); ce sont les hommes qui agissent et ce sont leurs actions et décisions qui font l'intelligence économique
- Pour aider les PME à faire de l'intelligence économique, il faut d'abord écouter le patron qui est "cablé" pour "faire de l'argent" (Z. Soilihi); les programmes d'IE devraient donc être bottom-up et pas top-down
- Il y a un actif immatériel de l'entreprise qu'on oublie trop souvent, c'est la cotation de l'entreprise auprès des institutions financières (A. Bricard), or celle-ci peut avoir un impact important sur les possibilités de financements des PME et leurs coûts